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L'IRLANDAIS-2011-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The guard
Durée : 1h36
Date de sortie en France : 21/12/2011
Themes
Prostitution
- cinéma américain -
Drogue - trafic
- cinéma américain -
Milieu rural
- cinéma américain -
Prise de vues : Larry SMITH
Musique : Calexico
Distributeur : SND
Visa d'exp. : 130775
Résumé
Un flic irlandais d'un petit village côtier est obligé de collaborer avec un agent du FBI, pour la traque et le démantèlement d'une bande de trafiquants de drogue
Critique
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Plus qu'une parodie, c'est un discours désabusé et moqueur sur les relations entre cinéma (incarné par un Don Cheadle impeccablement fidèle à son image cinématographique) et société. La psychologie décalée de Boyle me fait penser à celle d'Alan (VERY BAD TRIP). Tout cela doit participer d'un mouvement "post-comique". J'aime bien la scène, un peu tarantinesque il est vrai, autour la chanson "Ode to Billy Joe" (reprise par Joe Dassin "Marie-Jeanne").
Note : 16/20
Tout dépend de quoi on se permet encore de rire en 2011-2012 sans risquer la camisole de force... Bière, whiskey et amuse-bouches ouvrent cette balade en côte ouest irlandaise. De gros effets picturaux situent le flic de la vieille école, la scène cruciale restant celle de la bande-annonce autour du demi-milliard... L'Irlandais pure souche Boyle (Brendan Gleeson) et l'envoyé étasunien noir issu de milieu aisé (Don Cheadle) se heurtent pour le principe, tout comme la blonde Croate amorce pour les besoins de la cause. Côté dialogues, un accent respecté (et même du gaëlique !), des inégalités. C'est parfois brillant, parfois plat, entaché d'un fond sonore qui peut devenir un peu assommant. Par bonheur, trône la carrure de Brendan Gleeson comme en énième mission pour "Bons baisers de Bruges". Sa personnalité bien mise en valeur face à son comparse du FBI amuse plus qu'elle ne fâche (à moins d'être un incorrigible chatouilleux), donne tacitement la mesure de la corruption contemporaine, tous sous addiction atténue le réalisateur... Bien grinçant, quoique sain (plaisir bien différencié de la douleur). Il faut que débarque la parodie de western (brillante dernière partie) pour qu'on y voie à peu près clair. J'ai souri et ri vers la fin, dieu me damne !