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WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN-2011-
Nationalités : États-Unis / Grande-Bretagne
Titre VO : We need to talk about Kevin
Durée : 1h52
Date de sortie en France : 28/09/2011
Genre : DRAME
Themes
Rêves et cauchemars
- cinéma britannique -
Prisons
- cinéma britannique -
Milieu médical
- cinéma britannique -
Handicapés moteurs
- cinéma britannique -
Noël et Réveillon
- cinéma britannique -
Enfance
- cinéma britannique -
Adolescence
- cinéma britannique -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma britannique -
Milieu scolaire
- cinéma britannique -
Tueurs psychopathes
- cinéma britannique -
Réalisation : Lynne RAMSAY
Prise de vues : Seamus MAC GARVEY
Musique : Jonny GREENWOOD
Distributeur : Diaphana
Visa d'exp. : 130615
Résumé
Kevin Khatchadourian, né lors d'un accouchement plutôt difficile pour sa mère Eva, manifeste des comportements fort inhabituels voire inquiétants, dès son plus jeune âge, n'arrêtant pas de brailler et de hurler pour une broutille, inconsidérément. Un peu plus grand, il s'enfonce dans un mutisme hargneux vis à vis de sa mère, à laquelle il refuse obstinément d'adresser la parole. A l'âge de six ans, son hostilité se transforme en agressivité, saccageant avec de la peinture la chambre parentale et occasionnant même une fracture du bras à sa mère de plus en plus inquiète. Lorsque la famille s'agrandit, avec l'arrivée d'une petite soeur prénommée Celia, la méchanceté et la haine se reportent spontanément sur cette dernière : son petit hamster est tué et elle-même se retrouve brûlée avec le contenu d'un flacon de destoop et bientôt éborgnée. A la veille de son seizième anniversaire, le garçon commet un véritable carnage dans son lycée avec un arc de compétition et de mortelles flèches acérées, non sans avoir auparavant occis sa soeur et son père, au domicile familial.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Cet estimable et remarqué succès commercial au niveau du box-office national et même international, qui fut présentement en fait le troisième long métrage de la réalisatrice écossaise Lynne Ramsay, nous laisse par contre passablement irrité par sa construction hybride et décousue, un montage lourdement éparpillé et une interprétation exaspérante de Tilda Swinton, outrancière et factice de la part d'Ezra Miller et un scénario quelque peu incohérent, maladroit, discutable.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 15/20
Grande marée à la tomate, un gros effet... Puis peinture rouge en veux tu en voilà. Alerte au sang ! Une multitude d'allers-retours passé et présent montre l'effroi de cette femme. Déjà in utero, elle avait mal à son Kevin. Ils contribuèrent l'un et l'autre à se scinder dans des hurlements lourds de présage. Très vite le diablotin aux sphincters régressifs, nargue, cause comme un adulte, en éternelle provoc. Une incompatibilité d'humeur incurable, la crise d'ado puissance mille tant qu'aucun événement gravissime ne vient rompre la dyade. Et chacun(e) de charger la mère ou l'enfant, elle a ruminé trop de trucs et il a écopé... Rien sur le père, occupé à viriliser son fils pollué par le malsain giron. Or, le très gros plan des deux pupilles du monstre changées en cibles jette un léger froid pour qui songe à l'actualité récente du côté d'Oslo... Dommage pour Tilda Swinton et Ezra Miller dont l'aura commune permettait davantage côté dialogues, avec une musique qui colle un peu plus à la situation aussi tant qu'à faire.
Bibliographie