Aucun résultat pour cette recherche
PERSONNE NE PEUT ME JUGER-2011-
Nationalité : Italie
Titre VO : Nessuno mi puo giudicare
Durée : 1h35
Genre : COMÉDIE
Themes
Racisme
- cinéma italien -
Prostitution
- cinéma italien -
Résumé
Lorsque son riche époux meurt dans un accident, Alice va devoir tout abandonner, pour cause de dettes maritales. Elle, qui jusqu'alors étant fière, inconséquente et quelquefois méprisante, va apprendre ce qu'est la solidarité. Elle trouvera un moyen peu orthodoxe pour se refaire une santé financière.
Critique
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
Découvert à Univerciné Cycle Italien Nantes 2012. Très habile tour de passe-passe pour forcer à convenir que l'argent n'a pas d'odeur s'il sert des causes moralement irréprochables. Ou bien comédie grinçante ? C'est toute l'ambiguïté de ce film intégrant que le coût de la vie galope et que payer ses dettes en composant avec les réalités enrichit. La dame, une vautrée sûre de ses lendemains, dégringole de son piédestal, gourde qui peut bien apprendre un peu à vivre : l'exemple interdit toute contestation. La voilà en formation sur le tas et de plus en plus sexy... C'est traité en ironisant sur les deux sexes, sans machisme sournois ni sororité pleine de fiel, au contraire, ils s'arrangent de tout, le sentiment véritable couve, dureté des temps, douleur au jour le jour font qu'on s'épaule dans une complémentarité idyllique. L'interprétation et la mise en scène, la sensualité bon enfant, tout fleure bon la chanson dans la vie faut pas s'en faire. Mais voici un partenaire trahi par ses sentiments sincères qui s'offusque. Des billets lui sont tendus à ce rabat-joie malvenu d'hésiter. Les spectateurs sont sur la sellette, soudain très partagés alors que, jusque-là, ils riaient de cette comédie inconséquente... En sortant de la salle, la jeunesse dit toujours oui puisque ce genre de débrouille dure le temps de se retourner. Les parents sous décrue financière ont déjà mille questions subsidiaires en tête, demandent à voir, imaginent leurs propres enfants ou petits-enfants demain, au train où va la mondialisation.