"Combien y en a t'il ? Autant que vous pouvez en compter".
Cet apprentissage céleste paisible et mesuré, loin d'un numérique déchainé, transcende dans de douces méandres un esprit illuminé par un regard façonné dans un verbe audible et princier, accordés à l'interprétation du ciel et de ses mouvements. Principe disséqué par un faciès inquiétant, oiseau de nuit endormi le jour dont les propos novateurs, étranges et dangereux se brodent dans l'utilisation d'instruments grossissants, aussi lourds que douteux. Devant une assemblée hostile et impétueuse, une épée brisée dans l'eau se retrouve intacte hors de celle-ci, prouvant ainsi que le liquide est plus dense que l'air. Les lentilles du télescope font la même chose. L'œil également. Les objets grandissent, en rapprochant leurs traits inconnus de sceptiques entretenus par divers témoignages négatifs, affaiblissant un savant, imposant de nouvelles doctrines, contestant les paroles de la Bible. Comment faire accepter une hypothétique vie sur Jupiter? Soleil raté contemplant la ronde éternelle de ses gardes du corps, quand l'église soutient fermement que la Terre est au centre de l'univers et que d'autres astres sont inutiles ou subordonnées. Dans un contexte historique strict et verrouillé, soudainement agité par des théories nouvelles élaborées dans l'allégresse, par une intelligence dérangeante. Le ressenti passionnant et concis d'un éphémère décalé, dans une aventure d'une sobriété de cathédrale.