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OSLO 31 AOUT-2011-
Nationalité : Norvège
Titre VO : Oslo 31 august
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 29/02/2012
Themes
Suicide
- cinéma norvégien -
Chômage
- cinéma norvégien -
Réalisation : Joachim TRIER
Inspiration : D'après le roman Le feu follet de Pierre DRIEU LA ROCHELLE
Prise de vues : Jakob IHRE
Musique : Torgny AMDAM et Ola FLOTTUM
Distributeur : Memento Films Distribution
Visa d'exp. : 132292
Résumé
En intensive cure de désintoxication, dans un établissement médicalisé, le dénommé Anders, trente quatre ans, qui doit incessamment faire une tentative de réinsertion dans le milieu social de la capitale norvégienne, semble loin d'être en disposition de reprendre une existence équilibrée et quiète, au vu de sa discrète tentative de suicide par immersion dans un lac proche, les poches et les mains encombrées de lourdes pierres devant le maintenir dans une définitive et radicale noyade. Dans l'ignorance totale de son geste mortifère, le milieu médical lui octroie une sortie, en forme de mise à l'épreuve, loin du centre hospitalier, ponctuée par un nécessaire entretien d'embauche dans le milieu journalistique, comme secrétaire de rédaction. Après avoir rendu visite à un couple d'amis, parents de deux enfants, dont la vie quotidienne lui semble une épuisante aberration, un rendez-vous avec sa frangine Nina plutôt inquiète de le voir hors des sphères thérapeutiques et une soirée maussade avec quelques anciennes relations, il décide de s'acheter à nouveau de la drogue. Après plusieurs vaines tentatives pour joindre téléphoniquement une personne chère, prénommée Isselin, il s'en vient au petit matin, dans l'ancienne maison familiale qui doit être vendue, mettre fin à ses jours, à l'aide d'une définitive seringue.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Après une séquence d'ouverture pré-générique, en forme d'antienne / leitmotiv qui rappelle étrangement Georges Perec et ses remémorations poétiques ("Je me souviens") le réalisateur tente de dépeindre les derniers jours d'un jeune homme en perdition existentielle dont la maladive et fantomatique errance, interprétée par son acteur fétiche, Anders Danielsen Lie, n'arrive jamais à la magnificence délabrée d'un Maurice Ronet, dans le même rôle catatonique, une quarantaine d'années auparavant.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Je ne partage pas entièrement votre avis. J'avais été bouleversé par le film de Louis Malle (et par Maurice Ronet), puis par le roman de Drieu la Rochelle qui ne me quitte plus depuis cinq ans. Mais ce film ne m'a pas déçu. Je l'ai vu deux fois, toujours aussi impacté. Plusieurs scènes sont marquantes à jamais, mais celle qui m'a fait pleurer les deux fois est celle où Anders énumère ce que ses parents lui ont transmis, et ce qu'ils ne lui ont pas appris (les amitiés qui s'évaporent, comment faire durer un couple...). Un peu comme la chanson "France Culture" d'Arnaud Fleurent Didier, en encore plus beau. Peut-être que j'ai été particulièrement sensible à ce film parce que j'appartiens à la même génération qu'Anders et que j'ai reconnu tout ou presque ? Chaque détail, chaque mot, chaque geste compte et fait mal. C'est déjà un film culte pour moi, je n'ai pas de souvenir de cinéma aussi fort depuis "Elephant" de Gus van Sant (un film que vous non plus n'avez pas adoré, et pourtant si vous saviez combien je partage vos appréciations habituellement ! ).Matthieu, un mélancolique inadapté.