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MILLENIUM : LES HOMMES QUI N'AIMAIENT PAS LES FEMMES-2011-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The girl with dragon tatoo
Durée : 2h35
Date de sortie en France : 18/01/2012
Genre : THRILLER
Themes
Moto(cyclettes) et autres scooters
- cinéma américain -
Journalisme et presse
- cinéma américain -
Trains et gares
- cinéma américain -
Iles
- cinéma américain -
Métro
- cinéma américain -
Taxis
- cinéma américain -
Photos et photographes
- cinéma américain -
Homosexualité féminine
- cinéma américain -
Tueurs psychopathes
- cinéma américain -
Inceste
- cinéma américain -
Nazisme
- cinéma américain -
Réalisation : David FINCHER
Scénario : Steven ZAILLIAN
Inspiration : D'après le roman éponyme de Stieg LARSSON
Prise de vues : Jeff CRONENWETH
Musique : Trent REZNOR et Atticus ROSS
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Visa d'exp. : 131915
Résumé
Condamné pour diffamation envers le richissime homme d'affaires Hans-Erik Wennerström qu'il accusait de ventes illicites d'armes à la Croatie, le journaliste Mikael Blomkvist risque une lourde condamnation et une conséquente amende pour ne pas avoir vérifié plus scrupuleusement ses sources. Découragé par ces désagréments et ces avanies professionnels, il décide de prendre un peu de distance avec "Millénium", son journal, acceptant d'autant plus facilement l'invitation d'un ponte de l'industrie ferroviaire, Henrik Vanger, de venir s'installer sur son île afin de résoudre une pénible énigme qui traumatise depuis une quarantaine d'années son existence. En effet, le vieil homme ne se résout pas à la mystérieuse disparition de sa nièce adorée, la blonde et délicate Harriet, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Plus traumatisant encore, la demoiselle avait comme secrète habitude d'offrir à son oncle, à chaque anniversaire de ce dernier, un délicat sous-verre contenant un végétal séché, et malgré son probable décès, rituellement, Henrik Vanger reçoit toujours le même cadeau qui lui est envoyé à chaque date commémorative. Notre reporter découvre rapidement que la famille de son riche commanditaire est en fait un embrouillamini de personnes hétérogènes et singuliers dont certains avaient d'étroites connivences et sympathies avec le nazisme. Devant la complexité de l'affaire et la multiplicité des ramifications de l'enquête qui mènent aussi vers un éventuel tueur en série, Blomkvist demande à son employeur, l'engagement d'un assistant collaborateur. Ce sera Lisbeth Salander, une jeune punk mutique et radicale, férue d'informatique, hacker surdouée, au passé traumatique, dont les intrusions et les décisions vont rapidement bousculer les données de l'enquête.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Si le film ne réserve aucune surprise, scénaristiquement parlant, respectant scrupuleusement la trame et le récit de l'oeuvre littéraire et de la première adaptation cinématographique, notre préférence ira pour la version suédoise en ce qui concerne l'interprétation et pour la version américaine pour la réalisation.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Cette version est remarquable. L'embellie réussie d'un premier jet un peu trop statique se contentant de mettre en images le contenu d'un best-seller sans en faire frémir les pages. Dans cet opus, l'isolement et le froid glacial de ces pelouses et demeures endormies se ressentent au maximum.La famille Vanger à l'image d'un site éloigné de tout, calme, désolé et tapissé de blanc détient par cette dualité les contraignantes conditions que peut subir un esprit citadin temporairement délocalisé au contact d'une nature austère dont certains visages se sont imprégnés.L'éclairage artificiel conséquent ou pratiquement absent de plusieurs intérieurs conviviaux ou spartiates s'efforce d'équilibrer le peu de luminosité délivré par soleil en berne.Le blanc déposé par le mouvement éternel des saisons et le noir d'un esprit refusant de s'intégrer dans un système reproduisent parfaitement, en fonction de leurs localisations, toute la composition de personnages cloitrés véreux, opportunistes et revanchards ou bien fermé au regard absent, puis subitement de braise, dans une inertie toujours prête à exploser.Statuts en alternance, logés dans une bulle citadine au regard de glace, toujours sur la défensive, formatée pour le rapport de forces, l'amour libre et spontané, délivrant ses émotions au coup par coup, en évitant l'investissement à long terme.Un film austère et prenant sur la difficulté de découvrir le véritable sens de la vie, ceci conduisant irrémédiablement vers le profit ou la perversité, dont le seul résultat est de labourer de rides et de haines des visages épuisés par leurs excès.