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LA PESTE À FLORENCE-1919-
Réalisation : Otto RIPPERT
Scénario : Fritz LANG
Inspiration : D'après la nouvelle Le masque de la mort rouge de Edgar Allan POE
Produit par Erich POMMER
Résumé
A l'époque de la Renaissance, la splendide cité de Florence est sous la coupe de l'austère conseil des Anciens, dirigé par le rigoriste et libidineux Cesare, une sorte de potentat local qui soutient et impose résolument les contraignants préceptes de la religion catholique, enfermant les habitants dans une permanente chape de morosité et de torpeur. Lors de la traditionnelle procession de la Fête-Dieu une jeune femme, en somptueux palanquin découvert, tente de franchir impunément le cortège, avec son groupe de serviteurs. Première apparition dans la cité de la séduisante et mystérieuse Julia, une sulfureuse courtisane venue récemment de Venise. Immédiatement Lorenzo, le propre fils de Cesare tombe dans les rets de la voluptueuse créature, ainsi d'ailleurs que son père, occasionnant une mortelle rivalité. Lorsque ce dernier est tué, lors d'un soulèvement de la population locale, son fils prendra sa place, instaurant une nouvelle ère de farniente consacrée aux plaisirs et au libertinage. Depuis sa caverne perdue au fin fond de la montagne et de la forêt, l'ermite Médardus s'en vient à Florence pour exhorter la population à retrouver les fondements de la religion et faire pénitence. Perturbé par moult anicroches et circonvolutions morales, il succombe aussi à la démoniaque créature. Après avoir tué Lorenzo, il poursuivra dans la voie de son prédécesseur, avec encore plus de débauche et de lubricité, attendant la colère divine.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Composée de sept chapitres, cette œuvre foisonnante et baroque, scénarisée par un Fritz Lang encore néophyte dans la réalisation, surprend par l'excellente gestion visuelle des scènes de foule, mais nous laisse aussi dubitatif et circonspect quant à l'intrigue et la dramaturgie de l'ensemble, souvent illisibles et déconcertantes.
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