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HORS SATAN-2011-
Nationalité : France
Durée : 1h49
Date de sortie en France : 19/10/2011
Genre : DRAME
Themes
Milieu rural
- cinéma français -
Chiens
- cinéma français -
Inceste
- cinéma français -
Réalisation : Bruno DUMONT
Scénario : Bruno DUMONT
Prise de vues : Yves CAPE
Récompenses
Prix de l'Age d'Or, décerné par la Cinémathèque royale de Belgique
Distributeur : Pyramide
Visa d'exp. : 125255
Résumé
Au-delà du bien et du mal...
Dans la désolation des dunes et des marécages alentour, vit depuis quelques temps, un étrange jeune homme, incertain et mutique, sans passé ni avenir précis, dans une apparente misanthropie tranquille, avec comme seule relation plus ou moins régulière, une fille du village proche, avec laquelle il se promène à longueur de journée, dans les environs immédiats. Habité par une étrange intensité panthéiste qui le fait se prosterner, en prière et recueillement, devant un paysage vespéral, les flammes d'un feu de bois, les vagues de la mer, le garçon s'arroge le devoir de punir ou de guérir, ceux qui vivent dans le mal (un père incestueux) qui se comportent mal (le garde entreprenant) qui sont assujettis par le mal (la gamine possédée, la randonneuse en crise) qui sont victimes du mal (la jeune fille gothique tuée par un autochtone, à qui il redonne la vie). On est bien sûr à des lieux et des lunes de la justice humaine, au-delà des banales pièces d'identité et des enquêtes classiques de la gendarmerie, quelque part du coté de la pureté et du néant absolus, au creux d'une imposante évidence.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Un cinéma carnassier, minéral et barbare, élaboré à l'orée du monde et de la croyance, en mouvance perpétuelle dans l'embrasement matinal et les déchirures intestines, dans une sorte de narcose existentielle, une dimension démentielle de la réalité, entre telluriques chatoiements, déferlements punitifs et païenne sainteté. Une oeuvre d'une paisible et redoutable intelligence, d'une brûlante et diffuse beauté surnaturelle qui s'arrime du coté d'un Tarkovski, d'un Dreyer ou d'un Bernanos, en inéluctable méditation, dans un quotidien transfiguré.
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