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IRENE-2009-
Nationalité : France
Durée : 1h25
Date de sortie en France : 28/10/2009
Themes
Métro
- cinéma français -
Hôtels
- cinéma français -
Réalisation : Alain CAVALIER
Scénario : Alain CAVALIER
Prise de vues : Alain CAVALIER
Distributeur : Pyramide
Visa d'exp. : 117009
Résumé
Irène, Reine, Renie...
C'est à l'âge de 78 ans, trente-sept années après le décès de sa seconde compagne, l'actrice Irène Tunc morte dans un accident de voiture, le 16 janvier 1972, que le réalisateur Alain Cavalier se met dans l'idée et au devoir de réaliser un film sur celle qui, de toute évidence, marqua profondément son existence. Un long et lent travail de mémoire et d'émotion, avec comme intime fil conducteur une partie de ses carnets quotidiens, rédigés entre 1970 et 1972, pour cerner cette relation primordiale, à travers les lieux et les objets qui ont émaillé le parcours affectif du couple. Aucune allusion au parcours cinématographique de la jeune femme, aucune évocation hagiographique de son existence, seulement des moments épars et communs, rappelés à la mémoire par la relecture d'anciens écrits et des souvenirs induits, d'une étonnante proximité amoureuse, souvent ténus et bouleversants à la fois. Et c'est avec une intransigeante et fort estimable rigueur intellectuelle, que le metteur en scène évite d'embellir le passé, d'oublier les désaccords conflictuels et les malaises relationnels vécus et de nier la prégnante réalité d'une récurrente culpabilité.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Vertigineuse mise à nu et respectueuse mise à sac d'une déconcertante intimité affective, rarement abordée avec autant de sincérité et de chaleur au cinéma.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 19/20
En recourant une nouvelle fois à la voix chuchotée de la confidence, Alain Cavalier convie à mettre mentalement en images la trace de ces êtres bien incarnés mais soudain météores. Remarquable introspection dépouillée du sexisme pour révéler l'individu écrasé par le temps, que ce soit le tiraillé entre ses pulsions ou le rattrapé à un moment qu'il estimait banal. Des prises de vue très soignées défilent sur la voix-off (dont je n'ai pas tout saisi tant elle s'effiloche par moments). Les objets, les lieux marquent l'empreinte tenace d'Irène que la femme plus jeune, plastique encore malléable, ne parvient pas à supplanter. Cette pièce de l'attente, la terrible nouvelle en plans découpés de mémoire... La claque physique. Etonnant qu'on en ressorte aussi délivré(e) !