On pourra gloser pendant des heures sur la duplication scénaristique des recettes éprouvées de Steven Spielberg, n'empêche que la magie cinématographique s'opère avec force et fracas, enfance et nostalgie qui remontent des tripes, comme par osmose, nous restons émerveillés. Car c'est bien d'enchantement qu'il s'agit tout au long du film, celui tout simplement du cinéma, que ce soit un bout de pellicule montrant le bonheur d'une maman aujourd'hui décédée, jouant avec son fils, ou bien l'hilarité bienheureuse d'un tournage de quelques mômes en passion et réalisation, ou bien encore, tout simplement l'hommage sans cesse réitéré de l'ensorcellement dévastateur du cinéma. Et comme disait si bien François Truffaut : "La vie privée est boiteuse pour tout le monde, les films sont plus harmonieux que la vie, il n’y a pas d’embouteillage, il n’y a pas de temps morts, les films avancent comme des trains dans la nuit".