Premier film coréen coproduit par un grand studio hollywoodien, "The murderer" étonne à plus d'un titre, la longueur de son tournage (plus de 170 jours), l'extrême découpage de son montage (plus de 5000 plans) et un incroyable déferlement de séquences tonitruantes, où la brutalité et le sanguinolent sont omniprésents dans la plupart des scènes d'action. Une violence forcenée comme chez John Woo, en son temps, chorégraphie en moins, hémoglobine en plus. On peut à juste raison évoquer cette stupide et gênante surenchère comme décrédibilisant l'oeuvre, en ôtant une grand partie de véracité à l'ensemble, les méchants comme les bons se relevant à chaque fois de coups et de blessures largement mortels.