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LA DERNIÈRE COMPAGNIE-1930-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Die letzte Kompagnie
Durée : 1h19
Genre : DRAME
Réalisation : Curtis BERNHARDT
Inspiration : D'après Die Geschichte der 13 Helden von Jena de Henry KOSTER et Hans WILHELM
Prise de vues : Günther KRAMPF
Musique : Ralph BENATZKY
Produit par Joe MAY
Récompenses
Remake en 1967 : "Eine handvoll Helden" de Fritz Umgelter
Nota
Le film fut aussi tourné dans une version muette et une adaptation anglaise.
Résumé
Après une sanglante bataille opposant les forces napoléoniennes à l'armée prussienne, seulement douze survivants et leur supérieur, le capitaine Burk, de la 10e armée teutonne, se décomptent et, malgré leur nombre restreint, décident tout de même de s'opposer à la progression ennemie, en investissant un moulin situé à un carrefour stratégique, non loin du petit village de Moor, déjà aux mains des Français. Malgré un accueil chaleureux du meunier et de sa famille, plus particulièrement de la part de leur fille, la jolie Dore, qui se sent pleine d'attirances pour le dynamique officier, il est décidé que les habitants du lieu quittent dare-dare l'endroit avant l'arrivée des troupes ennemies. En dépit du danger imminent et de l'évident esprit de sacrifice des treize rescapés, la jeune fille revient au moulin pour faire profiter aux soldats de quelques couvertures revigorantes, déjà fortement éprise du fier et tenace capitaine, blessé au bras, qu'elle soigne avec amour et dévouement. Malgré la présence faussement protectrice de sables mouvants et de marécages qui entourent le bâtiment, les envahisseurs tricolores vont peu à peu gagner du terrain et les soldats prussiens, l'un après l'autre, mourir sous les balles, Dore dans les bras de son capitaine.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Splendide projection programmée au 25e Festival "Il Cinéma Ritrovato" de Bologne, année 2011, cette oeuvre rare et précieuse du metteur en scène (Kurt) Curtis Bernhardt, neuvième long métrage du réalisateur, avant son départ, cinq ans plus tard pour les Etats-Unis, met surtout l'accent sur une thématique récurrente dans les films du genre, l'héroïsme du soldat, sans verser dans un germanisme apologétique, malgré un ancrage historique évident (la fameuse bataille d'Iéna) et d'émouvants chants de la soldatesque, entre évidente nostalgie et solide camaraderie.
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