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REBELLION-1967-
Nationalité : Japon
Titre VO : Jôi-uchi : hairyô tsuma shimatsu
Durée : 2h08
Film Inédit en salle en France
Genres : DRAME / FILM DE SABRE
Themes
Mariage
- cinéma japonais -
Suicide
- cinéma japonais -
affiche du film d'origine américaine
Réalisation : Masaki KOBAYASHI
Inspiration : D'après un roman de Yasuhiko TAKIGUCHI
Prise de vues : Kazuo YAMADA
Musique : Toru TAKEMITSU
Résumé
Excellent bretteur au service du clan Matsudaira, le docile Isaburo Sasahara se voit annoncer par le conseiller du suzerain que la concubine de ce dernier, l'intraitable et farouche Ichi, vient d'être répudiée et donnée en épouse à Yogoro, le fils aîné de notre spadassin, qui n'a pas encore de compagne. Sasahara décline ce mariage forcée (lui-même avait dû prendre une femme imposée), en prétextant trop d'honneur dans ce geste, face à l'indignité de son rang subalterne. Mais son fils, pressentant un danger pour la famille en optant pour un intransigeant refus, accepte finalement d'épouser l'ancienne concubine, déjà mère d'un petit garçon prénommé Kikuchiyo. Contre toute attente, le couple s'entend parfaitement et donne même naissance à une petite fille, appelée Tomi. Dans le même temps Isaburo demande sa retraite et confie, après une nécessaire autorisation supérieure, sa fonction qui consistait essentiellement à gérer l'inventaire des armes et à veiller que les soldats les nettoient régulièrement, à son fils Yogoro. Tout se déroule ainsi dans le meilleur des mondes, jusqu'à l'arrivée d'un messager annonçant le décès du prince héritier et la future suppléance attribuée à l'enfant d'Ichi dont la présence au château devient impérative, la mère du futur héritier du clan, ne pouvant pas rester l'épouse d'un vassal ordinaire.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Efficace et courageuse critique du système féodal nippon, durant l'ère Edo, avec en filigrane une constante prédominance affirmée du sentiment sur le politique, de la liberté individuelle sur l'asservissement clanique, avec un Toshirô Mifune égal à lui-même, c'est-à-dire époustouflant de présence et de charisme, dans une oeuvre importante du cinéma mondial, faisant partie d'une incontournable trilogie du réalisateur, avec deux autres films majeurs, "Harakiri" et "Kwaidan".
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