Sur scène, le fameux réalisateur islandais Fridrik Thor Fridriksson, qui vient d'être récompensé pour son film
"Les Enfants de la nature" dédie cette œuvre à sa mère, une dynamique femme âgée de quatre-vingt ans qui commence pourtant, peu à peu, à donner d'évidents signes de relâchement spirituel. C'est ainsi que son petit-fils Arnar, qu'elle garde régulièrement, se retrouve ivre, que les pompiers débarquent chez elle, une âcre fumée se dégageant de sa cuisine, qu'elle se rend à des enterrements dont elle ne connaît pas le défunt. Devant cette flagrante émergence de la maladie d'Alzheimer, son fils et ses trois filles décident de la confier à un institut médical spécialisé. Son état ne va qu'empirant (elle ne peut plus sortir de la baignoire, oublie ses clefs, est sujette à des apparitions) alors même que son fils subit de fortes pressions des banques et des investisseurs, ayant perdu beaucoup d'argent dans d'incertaines spéculations financières au point de devoir finalement hypothéquer son futur héritage familial.