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JOURS D'AUTOMNE-1963-
Réalisation : Roberto GAVALDON
Inspiration : D'après le roman Frustration de Bernard TRAVEN
Prise de vues : Gabriel FIGUEROA
Musique : Raul LAVISTA
Résumé
Charmante petite provinciale, la réservée Luisa s'en vient depuis sa ville natale de San José, dans la bruyante mégalopole de la capitale mexicaine, pour tenter de trouver un travail dans la fréquentée pâtisserie / chocolaterie "El Globo", régie par un vague cousin éloigné, prénommé Albino, un brave et pondéré veuf, père de deux enfants, qui l'engage au vu de ses évidentes qualités pour confectionner de somptueux gâteaux festifs. Toujours très effacée, voire profondément secrète, elle annonce, un beau jour, à son employeur et à ses autres collègues, son prochain mariage avec un certain Carlos, chauffeur attitré d'une riche famille locale. Son patron, qui éprouve bien des affections pour la gracieuse demoiselle, la convie pour les festivités de Noël, invitation qu'elle refuse, prétextant une (prétendue) soirée avec son amoureux. Le jour des épousailles, elle découvre, abasourdie et déconcertée, que son chéri n'est pas au rendez-vous et qu'il s'est en fait moqué d'elle depuis toujours. Commence pour elle une dramatique et traumatisante existence faite de mensonges et de leurres, faisant croire à son entourage, la réalité de ses noces, allant jusqu'à simuler une grossesse. Une folle et pitoyable spirale de dissimulations, sans cesse alimentée par d'imaginaires situations bienheureuses (la naissance d'un fils) ou dramatiques (le décès accidentel de Carlos) va lentement précipiter la jeune femme, dans un chaotique vécu de substitution.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Au-delà d'une émouvante description d'une inquiétante perturbation psychologique, lourdement pathologique voire suicidaire, l'oeuvre baigne dans une constante affliction, désarmante et navrante, entremêlée d'émotions diffuses, d'abattements permanents et de dérisoires tentatives pour ne pas laisser son héroïne se noyer dans le chagrin et la folie, peu à peu devenus lourdement envahissants. Et comme la fiction et la réalité mélangent souvent leurs insondables dérives, l'étonnante actrice Pina Pellicer, mit fin à ses jours, un an plus tard, âgée de trente ans.
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