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ANIMAL KINGDOM-2009-
Nationalité : Australie
Titre VO : Animal kingdom
Durée : 1h52
Date de sortie en France : 27/04/2011
Genre : DRAME
Réalisation : David MICHÔD
Scénario : David MICHÔD
Prise de vues : Adam ARKAPAW
Musique : Antony PARTOS
Récompenses
- Meilleure réalisation, Australian Directors Guild 2010
- Australian Film Institute 2010, Meilleurs Réalisation, Montage, Film, Acteur et Actrice, Musique, Scénario, Acteur et Actrice de complément .....
- Australian Writer's Guild 2010, Meilleurs Film et Réalisateurs .....
- Film Critics Circle of Australia Awards 2011, Meilleurs Acteur, Actrice, Réalisateur, Film, Scénario et Acteur de Complément .....
- IF Awards 2010 (Australie) Meilleurs Acteur et Réalisateur .....
- Los Angeles Film Critics Association Awards 2010 : Meilleure Actrice de Complément .....
- National Board of Review, USA 2010, Meilleure Actrice de Complément .....
- New York Film Critics Circle Awards 2010, Meilleur Premier Film .....
- San Francisco Film Critics Circle 2010, Meilleure Actrice de Complément .....
- Stockholm Film Festival 2010, Meilleur Scénario .....
- Sundance Film Festival 2010, Grand Prix du Jury .....
Distributeur : ARP Sélection
Visa d'exp. : 129176
Résumé
Parce que sa mère vient de mourir d'une ultime overdose, Joshua "J" Cody, un pataud et malhabile garçon de dix-sept ans, tout en incertitude et pesanteur, est envoyé à Melbourne, dans la branche avunculaire de sa famille, une tératologique fratrie de durs à cuire fricotant et grenouillant dans la dope, les attaques de banques et autres magouilles illicites et délétères, sous le regard bienveillant et le baiser appuyé de leur omnipotente marâtre, l'incisive et souveraine Smurf. C'est donc avec une parfaite innocence crédule que le garçon débarque dans la fosse aux ours, accueilli chaleureusement par ses oncles Craig, Darren et Barry, imposants plantigrades tatoués, shootés, alcoolisés, à la douteuse amoralité affichée. L'arrivée du quatrième larron, Andrew Pope Cody, paranoïaque et radical à souhait, va coïncider avec une action répressive des flics de l'antigang, dirigé par l'opiniâtre Nathan Leckie qui flinguent, lors d'un contrôle un peu trop pressant, Barry d'une définitive rafale. En représailles presque immédiates, les frangins liquident deux policiers en uniforme attirés dans un nocturne guet-apens, à l'aide d'un véhicule volé. Une mortifère spirale de violence se met en place dans laquelle le jeune Josh va peu à peu comprendre, intégrer et appliquer les maladives leçons de survie de sa famille d'accueil en face d'une mortelle déliquescence générale.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Une époustouflante et vertigineuse plongée dans la criminalité au quotidien, sur un scénario maintes fois peaufiné, remanié, pour un premier long métrage fort justement primé lors de nombreux festivals et manifestations cinématographiques qui impose une oeuvre sophistiquée en hébétude, magnifiquement saturée par les tensions exogènes et endogènes du groupe, une imposante danse macabre absurde et inutile qui n'est pas sans rappeler certains immémoriaux drames antiques ou shakespeariens.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 18/20
Faiblesse volontaire ou fortuite du son en numérique ? C'est presque inaudible au début pour emplir la salle par vagues phoniques de plus en plus lourdes de présage. Ce film passe pour ne pas être aimable parce qu'il pointe les dérives sociétales actuelles, je trouve pourtant qu'il ménage le spectateur avec sa bonhomie du quotidien sous la fausseté... "Parce que tu es gentille", voilà pourquoi le neveu aime bien sa copine, deux ustensiles au pays de la perversité contemporaine, quand la loi du plus fort finit par échoir au plus fourbe. Autre adoucisseur de ce bain empoisonné, le flic avenant sans enfant (entre Brad Pitt et les stéréotypes de la police Eastwood, beaux et bons). Mention toute particulière à cette mère (Jackie Weaver bluffante !) dont la survie exige mille stratagèmes. Ils tombent tous comme des mouches... Un suspense à pas de velours avec de l'action toujours bien dosée. Le sursaut dans la logique du personnage central se tient dans cette implacable horlogerie de la loi du plus fort !
Bibliographie