Trop sage et plutôt fidèle adaptation d'un écrit magnifique et fulgurant de Kazuo Ishiguro, l'oeuvre cinématographique profite de toute évidence de l'époustouflante structure narrative et littéraire du roman, sans jamais pour autant le transcender, ni dans son radical déterminisme sociétal proche d'un faussement aseptisé
"Sang des bêtes" ni dans son inquiétante folie qui rappelle dans sa spirale d'enfermement et de conditionnement l'étonnant film de Giorgios Lanthimos,
"Canine", autre fascinant piège mortel, cette fois-là dans la nauséeuse sphère parentale.