Beaucoup trop de psychologies survolées dans cette peinture tragique, manquant bien souvent de sincérité sensitive de la part de certains comédiens parachutés à tort dans un contexte montrant leurs limites naturelles émotives. Certains jouent dans des comportements ou des panoplies peu crédibles, pendant que d'autres essuient les plâtres en s'imprégnant au maximum de leurs personnages, dans une connexion complémentaire, unissant le récitant et le larmoyant.L'ensemble atteignant son paroxysme, dans une seconde partie plus pathétique, montrant avec force un déracinement familial insoutenable, opéré par des êtres insensibles ou serviles, au service de l'occupant et de ses procédures d'exterminations.Mention très bien pour Mélanie Laurent, malgré l'apport naturel d'un visage formaté pour les larmes.