Aucun résultat pour cette recherche
TOLSTOÏ, LE DERNIER AUTOMNE-2009-
Nationalités : Allemagne / Russie / Grande-Bretagne
Titre VO : The last station
Durée : 1h52
Date de sortie en France : 08/12/2010
Genres : ÉVOCATION / BIOPIC
Réalisation : Michael HOFFMAN
Scénario : Michael HOFFMAN
Inspiration : D'après un roman de Jay PARINI
Prise de vues : Sebastian EDSCHMID
Musique : Sergei YEVTUSHENKO
Distributeur : Kinovista
Visa d'exp. : 128053
Résumé
Evocation des dernières années de la vie du grand écrivain russe Leon Tolstoï, en partie à travers les yeux de son secrétaire personnel, Valentin Bulgakov, mettant en lumière la doctrine fondée par notre illustre homme de lettres qui prône le renoncement aux choses matérielles et aux biens terrestres.
Critique
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Sympathique découverte du Cycle Univerciné britannique 2010 de Nantes, cette adaptation de la nouvelle "The last station" de l'Américain Jay Parini (né en 1948) : ce drame historique obtiendrait l'approbation sans concession des descendants de Tolstoï ? Doit-on en déduire que, matériellement, ils se sont bien remis d'un héritage qui leur est passé sous le nez ?... Le film démarre comme un grand classique naturaliste. Avenants l'un et l'autre, Monsieur et Madame Tolstoï. Mais Léon, autonome et père nourricier, entend garder ses prérogatives. Il estime sa famille bien lotie (le formule dans le film), alors que sa femme mère de famille nombreuse attend le retour sur investissement de sa personne (remarquables Hélen Mirren et Christopher Plummer !). Les enfants sont partagés... En effet, il est question de léguer l'héritage au domaine public sous la pression d'un obscur intrigant. Toutefois, on ignore dans quelles proportions. Vraiment tout ou partie ? Tolstoï signe, quasi contraint, avec les mines d'un tiraillé qui craint de le payer au prix fort... Entre les éclats, le quotidien ne manque pas de sel. Pathétique scène de basse-cour autour du lit, caquètements que la bande son reprendra ensuite en sourdine avant chaque minute d'intensité... Si les scènes de ménage ont une truculence (un peu Taylor et Burton dans "La Mégère Apprivoisée" à l'envers), l'équilibre, et l'intérêt aussi, résiderait plutôt dans les personnages secondaires décidés à aimer différemment.
Bibliographie