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LE PROCÈS-1962-
Nationalités : France / Italie / Allemagne
Titre VO : The trial
Durée : 1h54
Date de sortie en France : 21/12/1962
Genre : DRAME
Themes
Représentant(e)s du culte
- cinéma français -
Réalisation : Orson WELLES
Scénario : Orson WELLES
Inspiration : D'après le roman éponyme de Franz KAFKA
Prise de vues : Edmond RICHARD
Distributeur : UFA
Visa d'exp. : 26116
Résumé
Joseph K. quidam dans une grande administration reçoit un beau matin la visite de deux policiers qui lui notifient son état d'arrestation. Accusé de quel crime ? Il tentera vainement de comprendre ce qu'on lui reproche alors même que ses proches et ses collègues semblent invariablement s'éloigner de lui.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 19/20
Inestimable bijou du 7eme Art qui retraduit avec talent l'atmosphère absurde et glauque du célèbre roman éponyme de Franz Kafka. Avec en prime, une sublime interprétation d'Anthony Perkins dans le rôle de K. qui tire à la névrose et au génie.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Libre à vous de ne pas avoir perçu dans le roman de Kafka, une "atmosphère glauque et absurde" au-delà de la farce et de l'angoisse existentielles et de la dénonciation d'une bureaucratique oppressante ....
inconnu(e)
Je veux bien croire que c'est un bon film, mais de là à dire qu'il "retranscrit" l'atmosphère du roman de Kafka, c'est avouer ouvertement que l'on n'a pas lu le roman... 
inconnu(e)
Je veux bien croire que c'est un bon film, mais de là à dire qu'il "retranscrit" l'atmosphère du roman de Kafka, c'est avouer ouvertement que l'on n'a pas lu le roman... 
Le zéro et l’infini. Le microcosme le zéro, le je, délaissé au profit du macrocosme le nous dans une société communautaire où l’individu est considéré comme quantité infinitésimale par rapport à la collectivité, quantité infinie.Le macrocosme, l'infini, le nous délaissé au profit du microcosme le je dans une société égocentrique ou l'individu se réalise par lui-même en se servant du contexte opportuniste de son époque.Le pouvoir du zéro (l’individu) ou de la masse (l’infini) dans une même image garnie d’éternelles alternances temporelles.Tous ensemble chacun pour soi.K est laminé puis éliminé par un ou plusieurs pouvoirs anonymes s'acharnant sur un esprit sans défense endurant son Golgotha dans un contexte hallucinatoire constitué de dominances et de soumissions.Harcelé par des interrogatoires soudains et éprouvants ne faisant qu'entretenir les impacts d'un complexe de culpabilité formaté sur un cobaye ciblé au hasard.Il faut atteindre péniblement des tribunes surélevées afin de plaider sa cause devant des accusateurs procéduriers canalisant leur paranoïa en s'acharnant à l'aide d'un faux procès, sur un tiers essuyant en vain les plâtres d'un système susceptible de toucher n’importe lequel de ses tortionnaires.L'empire du paradoxe ou un parti totalitaire vaporise une ressource tout en étant sous la menace de ses propres arguments pouvant à n'importe quel moment se retourner contre lui.Encaisser de soudains revirements incohérents.Étendre ou comprimer ses espoirs et ses doutes dans une structure miniaturisée ou pyramidale.Survivre à la claustrophobie scruté par des regards d'adolescents indifférents et moqueurs.S’enfuir terrorisé dans des passages hachurés de lumières.Un processus expérimental d'extermination dans un acharnement administratif programmé, volontairement incohérent, humiliant continuellement un visage de plus en plus décomposé.
Note : 16/20
Généralement rebutée par les incessantes contre-plongées de Welles, j'admets qu'elles vont à ravir à cette adaptation du Procès de Kafka. On est servi en profondeur de champ, en portes démesurées et en espaces labyrinthiques. Y pullulent les sautes d'humeur, litanies doucereuses autant que sadiques, bref, on reconnaît le brillant technicien à ses petites manies. Acteurs tous au sommet de leur art tant ils sont bien mis en valeur, si l'on excepte les papillons qu'y sont les femmes. Fracassante entrée de Romy Schneider éclatante de jeunesse et d'espièglerie avec ses doigts palmés. Madeleine Robinson et Jeanne Moreau percutantes aussi, et puis cette autre à voix sensuelle qui terrasse, pfff... toutes évaporées. Seul continue de s'agiter le présumé coupable (Anthony Perkins, on s'identifie tout de suite) et les ombres de ses observateurs dont Welles lui-même, dans son lit. C'est esthétique, assez éprouvant, chargé plus que de raison, adaptable à n'importe quel totalitarisme, y compris celui-que nous vivons présentement au plan mondial avec "TINA"... Y manquerait juste à mon goût, dans le dédale d'effets non-stop, davantage d'émotion.
Bibliographie