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UN SAC DE BILLES-1975-
Nationalité : France
Durée : 1H40
Date de sortie en France : 10/12/1975
Themes
Prostitution
- cinéma français -
Deuxième Guerre Mondiale
- cinéma français -
Juifs
- cinéma français -
Réalisation : Jacques DOILLON
Scénario et Dialogues : Denis FERRARIS et Jacques DOILLON
Inspiration : D'après le roman éponyme de Joseph JOFFO
Prise de vues : Yves LAFAYE
Musique : Philippe SARDE
Chef monteuse son : Sophie TATISCHEFF
Attaché de Presse : Jean-Claude MISSIAEN
Distributeur : AMLF
Visa d'exp. : 43474
Résumé
En 1941, à Paris, Joseph et Maurice Joffo, deux jeunes garçons juifs, sont contraints par leurs parents, devant la menace de plus en plus précise de la déportation, de rejoindre la zone libre. Un long et dangereux voyage commence à travers la France en direction de Menton. Ils sont bientôt rejoints par le reste de la famille. Mais le danger persiste sournoisement. Parallèlement, chacun d'eux commence tout doucement à s'éveiller aux tendres émotions naissantes de leur âge.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Œuvre fort sympathique avec un excellent jeu d'acteurs des deux enfants vedettes, étonnants de fraîcheur, de spontanéité et de naturel.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
J'ignore si ceux qui ont lu "Un sac de billes" ont été aussi scandalisés que moi par ce film. Ce n'est pas que les acteurs soient mauvais, mais la sobriété voulue par Doillon rend leur jeu absolument plat, et pas toujours très naturel justement. Passons sur le personnage du père, décrit par Joffo comme un homme digne et quelque peu théâtral, et qui dans le film, non seulement manque de dignité mais passe pour un imbécile aux yeux de sa famille. Les liens fraternels entre les deux enfants ne sont pas évidents; on dirait deux camarades d'école. Dans l'ensemble, il n'y a pas vraiment d'intensité émotive. Doillon n'a en fait retenu que la trame générale de l'histoire et quelques éléments du récit, qu'il a remanié à son goût. Il ne respecte pas les caractères de certains personnages (le curé de Dax par exemple). Il change complètement l'issue des événements (les deux SS du début). On assiste à des scènes aberrantes de chapardage, ou celle dans laquelle Jo avoue au pétainiste qu'il est juif (il n'aurait pas passe la nuit ! ). Et puis il y a "l'histoire d'amour" que Joffo met volontairement entre guillemets, rappelant d'ailleurs que "rien ne se passa, rien n'eut lieu, ni baiser ni serment..." Mais cela a du frustrer Doillon qui a au contraire abondé dans ce sens : une petite touche de polissonnerie pour attendrir le public sevré. Remanier un récit pour l'adapter de la meilleure façon au grand écran est une chose (Yves Robert l'a fait avec succès pour "La gloire de mon père"). Se servir du schéma général d'un récit vécu comme base pour exprimer ses vues de metteur en scène, en trahissant le fond et en modifiant la forme pour satisfaire les attentes présumées du public, c'est purement et simplement de la prostitution.
Bibliographie