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BRIGHT STAR-2008-
Nationalités : Grande-Bretagne / Australie
Titre VO : Bright Star
Durée : 1h59
Date de sortie en France : 06/01/2010
Genre : DRAME
Themes
Tuberculose
- cinéma britannique -
Réalisation : Jane CAMPION
Scénario : Jane CAMPION
Inspiration : D'après une biographie de Andrew MOTION
Prise de vues : Greig FRASER
Musique : Mark BRADSHAW
Distributeur : Pathé Distribution
Visa d'exp. : 123588
Résumé
La forte et tourmentée passion amoureuse et romantique qui lia le jeune poète londonien John Keats, et sa délicieuse voisine Fanny Brawne, alors même que le garçon commence à ressentir les premières atteintes de la tuberculose, pour en mourir à l'âge de vingt-cinq ans, à Rome.
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Critiques - Commentaires Public
Note : 14/20
Hélas, Keats était fauché, il n'aura de gloire que posthume... Sinon (en creux, si l'on en croit la réalisatrice), c'était mariage, peut-être procréation, voyages pour avoir de l'air, retours dans le giron féminin et la petite santé des torturés. L'acteur incarne bien ce côté frêle d'un cérébral à côté de ses pompes. Il faut dire aussi que la tuberculose commençait ses ravages. Jane Campion plante son décor insistant sur les résultats d'heures à coudre, le tout agrémenté de phrases poétiques assez décevantes... D'entrée de jeu, Fanny, "Bright Star", apparaît pourtant combative, sa soeurette rousse sur les talons, la mère admirable de tolérance. Fraîcheur, grâce, fascination pour le sexe opposé : tout facilite l'immersion britannique de milieux privilégiés en 1818, où l'espièglerie durait le temps de trouver l'oiseau rare... Joli environnement, un peu féérique, cadré comme des tableaux de maître, accompagné d'un revenez-y de "Leçon de Piano", les chapeaux ouvragés un rien plus transparents, sauf qu'ici l'envoûtement fonce vers le funèbre même si l'euphorie printanière alterne... Magnifiques choeurs en lieu et place d'instruments ou ce chat sur les genoux, sorte de continuité du temps... L'atmosphère générale continue à être plaisante tandis que le fil narratif s'effiloche, on sent trop depuis le début que ça va s'effondrer, et le pire est bien de ne pas ressentir d'émotion à proprement parler, à cause des vers débités comme une messe ! Nul doute que l'idylle offrira aux amoureux transis l'occasion de verser de bienfaisantes larmes. Mais être compassé prend tout son sens dans ce film, une impasse "à couper le souffle"... A l'inverse, le précédent "In the cut", obtus, égaré, faisait bouillir les sangs !
Bibliographie