C'est du lourd... Ouste la sensibilité à fleur de peau de "Liam", "The Queen" ou "Les liaisons dangereuses" ! Bien empaqueté, mais ce que le réalisateur fait dire ou faire à ses acteurs m'a refroidie. Tout d'abord, cet écrivain aux toilettes, prochain de l'épouse à l'oeil de chien battu et au popotin dans le viseur... Gros rire d'une grande "beaufitude", on sent les enjeux gros comme une maison, la seule surprise réside dans ces vaches déchaînées pour cause de chien dans leurs pattes (une scène spectaculaire, inattendue, sans doute vertigineuse à tourner). Pour le reste, je fais partie des peu emballés, et surtout pas par cette tornade de retour au bled (bien balancée, féministe mais trop minois de séries anglo-saxonnes)... On pressent aussi le clash avec ces deux pestes à l'affût, dont l'une va monter au créneau (et pourtant les avoir filmées en embuscade permanente peut raviver de jolis souvenirs de méchanceté enfantine)... Après toutes ces frictions d'un goût discutable, on doit s'attendrir, la morale l'ordonne. Alors que fait encore défaut le décollage. C'est une farce incompatible avec ce dénouement de consolation, cette façon de se rabattre sur le sentimental. Mais je n'ai pas accroché à ces arrangements de façade... Il manquait la magie, je revoyais trop le monsieur sur le trône !