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Durée : 1h55
Date de sortie en France : 16/06/2010
Distributeur : Océan Films
Visa d'exp. : 126543
Résumé
Je me suis retrouvé avec un coeur
Un coeur que je n'aurais jamais dû avoir.
Hideo habite un petit duplex situé dans une pittoresque ruelle de la grande mégalopole tokyote et travaille la journée ainsi qu'une partie de la soirée dans un des nombreux fast-foods de la capitale. C'est avec un plaisir infini et une joyeuse nécessité qu'il rentre chez lui, rejoindre sa compagne adorée, l'accommodante et silencieuse Nozomi, une poupée gonflable de la série "Candy" à 5980 yens, plasticité et familiarités comprises. Par un hasard inespéré, la siliconée créature devient peu à peu vivante et commence, à l'insu de son propriétaire, à s'aventurer au dehors, trouvant même un emploi de vendeuse à temps partiel, dans un magasin de location vidéo où elle se découvre avoir un coeur et pleine d'attirance pour son collègue, l'affable Junichi. Le reste de sa journée lui permet, au hasard de son errance et de ses rencontres, de connaître un peu mieux la nature humaine dont elle ressent désormais les élancements et les doutes de plus en plus fréquemment. Entre côtoyer le tas de sable où batifolent des enfants, une séance de maquillage dans un institut de beauté, quelques discussions avec un vieux monsieur philosophe, une virée en moto et une ballade en bateau, les journées de Nozomi sont pour elle de constants étonnements et de perpétuelles découvertes. Mais voilà qu'un beau jour, un malencontreux faux mouvement, depuis une échelle instable, la fait chuter durement au sol et qu'un stupide accroc lui fait perdre son air et sa ravissante consistance. Heureusement que l'attentionné Junichi accourt, étonné et fasciné de l'incident, pour tenter de l'aider.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
D'une merveilleuse romance qui aurait pu donner selon, un étonnant conte philosophique traversé d'espoir et de compassion ou bien une sulfureuse plongée dans la folie et le stupre, Hirokazu Kore-Eda nous propose une mièvre pantalonnade dégonflée, sans aucune inspiration ni poésie. A mesure que le film avance dans sa triste inconstance, alignant bien de bancales saynètes sans réel intérêt ou cohérence, on sent de plus en plus souvent les difficultés du réalisateur à mettre une fin à son histoire, rajoutant à chaque fois une nouvelle péripétie comme s'il tentait d'empêcher confusément un naufrage inéluctable et mérité.