Un meurtre a été commis dans un hôtel de banlieue. Un homme a été retrouvé abattu et une jeune femme, élégamment vêtue, appréhendée. Mais ni un interrogatoire serré ni les menaces ne parviennent à la faire révéler son identité. Ce n'est qu'enfermée seule dans une chambre avec le cadavre, que sa langue commencera à se délier. Dorothy, telle est son prénom, vivait dans la maison de son riche oncle John Robey qui la considérait comme son enfant, et était fiancé à un manufacturier, le sympathique William Farleigh. Un aventurier sans scrupules, Harry Harwood, qui voulant mettre la main sur la fortune du vieux bonhomme, échafaude un ingénieux plan. Il met en scène, avec des complices, une agression contre la jeune fille, dans laquelle il apparaîtra comme son sauveur, en la libérant des méchants. Le plan réussit parfaitement. L'influence du garçon sur Dorothy, fascinée par le personnage, devient de plus en plus prégnante et elle finit par se séparer de son fiancé. Mais l'oncle de plus en plus soupçonneux, commence à percer les desseins du vil manipulateur qui le tue et fait accuser du forfait son complice Fox qui sera condamné à plusieurs années de prison. Harwood est finalement arrivé à ce qu'il voulait. Dorothy a touché l'héritage de l'oncle et pour tous les deux commence une existence de faste et de luxe jusqu'au jour où l'argent commence à manquer. Tous les biens sont vendus aux enchères et le garçon commence à délaisser la jeune fille, lui écrivant qu'il veut mettre fin à ses jours car la pauvreté lui fait affreusement peur. Dorothy et son enfant se trouvent désormais dans le besoin et le brave Farleigh les aide de son mieux. Ils finissent par se marier. Plus tard, l'odieux Harwwod recontacte la jeune femme redevenue riche, pour lui soutirer de l'argent. Sans volonté, elle le suit jusqu'à un hôtel où il avoue ne jamais l'avoir aimée, seul son argent l'intéressait. Désespérée, elle le tue. Les juges l'acquitteront. Devant le tribunal l'attend Farleigh qui la reconduit à la maison avec l'enfant.

Ajouter Votre
Critique/Commentaire