Aucun résultat pour cette recherche
UNE GUERRE-2009-
Nationalité : Russie
Titre VO : Odna voyna
Durée : 1h25
Genre : DRAME
Réalisation : Vera GLAGOLEVA
Scénario : Marina SASSINA
Prise de vues : Ruslan GERASIMENKO
Musique : Sergei BANEVICH
Récompenses
- Grand prix Festival international du film de Sofia, Bulgarie, 2010
- Prix de la ville Rencontres avec le cinéma russe de Limoges, France, 2010
- Prix du Jury Festival de cinéma russe "Univerciné" de Nantes, France, 2010
- Grand prix Festival de cinéma russe "Premières de Moscou", Russie, 2009
- Grand prix Festival international du cinéma musulman "Le Minbar d'Or", Russie, 2009
- Grand prix Festival du cinéma russe à Honfleur, France, 2009
- Prix du public Festival du cinéma russe à Honfleur, France, 2009
- Prix du public Cinéforum "Automne de l'Amour", Russie, 2009
- Meilleure image Rouslan Guerassimenko, Cinéforum "Automne de l'Amour", Russie, 2009
- Prix Valeri Frid Festival international du film sur les droits de l'homme "Stalker", Russie, 2009
Résumé
Après la fin des hostilités de la Seconde Guerre Mondiale, l'histoire de ces femmes soviétiques qui ont eu des relations consentantes ou forcées avec des soldats de l'armée allemande et de ces enfants nés de ces unions souvent dramatiques.
Critique
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 19/20
Très justement primé au Cycle Univerciné Russe de Nantes 2010. J'ai aimé le silence de la salle, le fait que chacun(e) "succombe", vaincu(e) par la démonstration... Sujet délicat en ces temps où le patriotisme reprend du galon... Vera Glagoleva tient dur comme fer à rappeler ce moment d'histoire. L'équipe professionnelle aurait bravé froid, glace (eau à dix degrés) et autres incommodités de tournage, dont les soucis financiers ! Mais la motivation devrait être payée de retour puisque ce film est primé partout où il passe... Toujours magique de voir les mères s'affairant autour de leurs enfants, encore davantage quand les hommes chargés de l'ordre oscillent entre instinct et devoir... La subtilité de l'opérateur, jouant entre ciel et eau fait songer à une autre merveille russe "Le retour" datant de 2003, même manière de se placer à mille lieues des acteurs quand l'émotion est à son comble, en usant du flou, intensité émotionnelle garantie ! Autre effet d'une grande efficacité, ce soudain "zoom" sur la fillette, jusque-là à peine survolée dans le groupe d'enfants... Certes un peu lente à se dévider comme beaucoup de productions russes, mais l'issue fait ensuite louer les péripéties... On mesure mieux comment "trahir la patrie" se décline. Que l'amour spontané (au même titre que la haine) existent (n'oublions pas que les jeunesses hitlériennes auraient été enrôlées par la force !). Que rapacité et grandeur d'âme se côtoient dans le danger... Que là où la vie tient à un fil, lorsque la faim commande, la sienne et celle des enfants autour de soi, bien malin qui reste coincé dans sa logique guerrière. Avant le film, une spectatrice s'avance : "de toute façon, on ne peut aimer ni ces mères, ni ces enfants-là". Ah bon ?...