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PARIS - MADRID, ALLERS - RETOURS-2010-
Résumé
Alain Bergala rend hommage au grand réalisateur ibérique Victor Erice.
Critique
Critiques - Commentaires Public
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Note : 15/20
Cette oeuvre d'Alain Bergala, projetée au festival de cinéma espagnol nantais de 2010, est entièrement consacrée à Victor Erice : ses expériences, sa philosophie. Le personnage dit des choses palpitantes mais, du fait d'un ton monocorde, on devient l'étudiant luttant pour rester attentif... N'empêche qu'on balaie les origines du cinéma espagnol : en particulier, cette absence paternelle qui était la règle à cause des événements (guerre civile, franquisme, exil...), et qui explique que la plupart des premiers cinéastes espagnols, même s'ils avaient connaissance des fictions étatsuniennes avec les bons qui gagnent sur les méchants, se sont davantage rapprochés du néoréalisme italien... A déplorer que l'ensemble de cette rétrospective frôle l'académisme (long passage sur "cinéma classique et cinéma moderne", ainsi que sur "la nouvelle vague française" façon intello un peu raseur... Heureusement, la photo accroche suffisamment, on guette les intermèdes, ils auraient pu être plus nombreux d'ailleurs : telle cette rencontre éclair avec Michel Piccoli et ce flash non moins splendide sur la petite Anna Torrent (héroïne de "Cria Cuervos") dans "L'esprit de la ruche"