Des fulgurances (je pense à cette tirade concernant l'aviateur Lindbergh), quelques révélations certes sur le monde intérieur des artistes, mais il faut être fan d'Orson Welles pour vraiment s'éclater à suivre José Maria Pau dans sa préparation. Intérêt de la démarche pour le spectateur lambda = oser "cracher" sur une scène ce qu'on a peine à effleurer dans la vie quotidienne, offre un équilibre de la santé globale. Un peu monocorde à mon goût comme démonstration, en dépit des colères du comédien (feintes ou ressenties vraiment, on ne sait trop)... Gens de théâtre, acteurs passionnés, poètes, toute la gamme des psys, apprécieront probablement davantage que le grand public.