Premier long métrage d'un jeune réalisateur bulgare, mainte fois primé en festivals qui marque l'émergence d'une incontestable personnalité dans le milieu cinématographique slave. D'une nonchalante évidence, avec une remarquable aisance noctambule et une simplicité essentielle qui rappelle le meilleur d'un Cassavetes en roue libre, une oeuvre sourde et magnifique dédiée à la mémoire de l'acteur Christo Christov décédé avant la fin du tournage, rattrapé par ses stupéfiants démons.