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SHUTTER ISLAND-2010-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Shutter island
Durée : 2h17
Date de sortie en France : 24/02/2010
Genre : THRILLER
Réalisation : Martin SCORSESE
Inspiration : D'après un roman de Dennis LEHANE
Prise de vues : Robert RICHARDSON
Musique : Robbie ROBERTSON
Distributeur : Paramount Pictures France
Visa d'exp. : 124145
Résumé
L'efficace inspecteur fédéral Teddy Daniels et son fidèle collaborateur Chuck Aule s'en viennent par bateau sur l'île de Shutter Island, située dans la vaste baie de Boston, pour enquêter sur la mystérieuse disparition d'une patiente, prénommée Rachel, de l'hôpital psychiatrique construit sur ce bout de terre isolé et sauvage. En effet l'endroit, plutôt inhospitalier et sinistre, regroupe dans trois imposants bâtiments, isolés par une impressionnante muraille surplombée d'un dissuasif réseau électrique, une centaine de malades mentaux parmi les plus dangereux des States. Accueilli par l'arrogant et tranchant docteur Naehring qui ne semble guère favoriser le bon déroulement de l'enquête de nos deux pandores, Teddy Daniels arrive rapidement à la conclusion qu'on tente délibérément de leur dissimuler certains agissements et comportements médicaux inhabituels. Cette insidieuse conviction et de récurrents cauchemars liés à un passé traumatique rendent le fébrile inspecteur de plus en plus imprévisible et nerveux. Effectivement, profondément perturbé par certaines visions d'horreur et de culpabilité liées à la libération du camp de concentration de Dachau et un douloureux événement familial récent, Teddy Daniels a bien des difficultés à mener sereinement ses investigations, de plus en plus convaincu que les prétendus thérapeutes de l'île s'adonnent en fait à de sournoises et sordides expérimentations sur les malades qui servent de pratiques et disponibles cobayes à profusion.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 10/20
Accumulant jusqu'à la saturation des flash-back et des digressions pseudo-explicatives, avec une lourde et fatigante propension à la grandiloquence et au démonstratif qui lorgne du coté du Grand-Guignol, avec des acteurs à la frontière du cabotinage et de la dérision et une progression scénaristique pachydermique et ridicule, Martin Scorsese se fourvoie dans les barbelés et les neuroleptiques d'un récit méandreux mal maîtrisé dans son ambiguïté cauchemardesque foncièrement littéraire.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
C'est pas ce que Scorsese a fait de mieux. La prestation de Leonardo atténue toutefois le peu d'intérêt que j'ai ressenti pour ce thriller !
Note : 14/20
Horreur d'être mise dans cet état de cette façon-là... Hum, minoritaire, je le constate ! Toute la foule des rompus du genre s'extasie ! Séduite moi-même par la concertation en fonçant sur l'île par les deux stars Mark Ruffalo et Leonardo Dicaprio dans le même bateau... Et patatras, cette musique lourdingue martelant l'entrée en terre inhospitalière, ils vont vivre l'enfer au cas où on ne l'aurait pas deviné... Léger trouble dans les attitudes : l'indice qu'on aura en permanence à douter de qui est le plus fou... Et voilà que ça s'enchaîne sur cette interminable purée de poix : flashs-back en avalanche, Shoah, épouse détraquée, l'illustration de ce qui se passe dans la caboche de l'un des enquêteurs (2 heures 17 de projection en allers-retours de l'onirisme aux réalités, pas une seconde pour reprendre souffle). Epuisante recherche d'individus mythiques, tout un délire mélangé aux découvertes sur place... J'ai mal ressenti ce froid défilé d'informations du virtuose Scorsese, qui ne lésine sur aucune prouesse technique afin d'épauler ses acteurs. Il est pour la première fois secondé par la scénariste Laeta Kalogridis (action et séries télé étatsuniennes) : si je suis réservée sur la brutalité de l'ensemble, les amateurs de sensations fortes tiennent le coup, prêts pour une deuxième projection à cause de l'issue, particulièrement "soft", ils pensent avoir manqué quelques détails. Hormis les gros effets (maquillage du sang sur les jambes de la fillette sortie de l'eau par exemple !) c'est une illustration assez fidèle du livre (parcouru depuis) sauf que l'imagination, privilège du lecteur, n'y a aucune place.