Découvert au cycle britannique nantais "Univerciné" de décembre 2009 (où il a d'ailleurs remporté la palme !). Le spectateur est petite souris qui s'introduit dans cette famille de la classe moyenne galloise où couvent bien des conflits, dont la xénophobie de comptoir, qu'on pourrait croire banale, un mouvement d'humeur d'ivrognes occasionnels ne prêtant pas à conséquence. Le plus fort, le pilier, et d'entrée de jeu, est cette femme, épouse et mère, mais aussi psychologue, la conscience générale. Bonne jusqu'à faire abstraction d'elle-même une bonne partie du film, l'énergie faite femme, sauf qu'elle en aura un jour sa claque... Une fois habitué à la bande-son quasi constante (bien que discrète) avec ces alertes aux moments cruciaux (un cinéaste sans doute jeune pour appuyer autant, ou alors la musique évoque l'indicible par mesure de précaution ?), c'est plaisant à suivre, joliment filmé d'un bout à l'autre, mais, je le répète, l'actrice jouant "la mother" porte le film sur ses épaules, hyper attachante ! Heureusement, car si la fille laisse perplexe avec son chemin tracé d'avance, père et fils sont à claquer !  .