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CONTES DE L'AGE D'OR (1)-2009-
Nationalité :
Roumanie161
Titre VO : Amintiri din epoca de aur (1)
Durée : 1h20
Date de sortie en France : 30/12/2009
Réalisation
:
Ioana URICARU
,
Hanno HÖFER
,
Razvan MARCULESCU
,
Constantin POPESCU
et
Cristian MUNGIU
Scénario
:
Cristian MUNGIU
Distribution
Distributeur : Le Pacte
Visa d'exp. : 122605
Résumé
1) La légende de la viste officielle.
Tous les habitants du petit village de Vizuresti sont sollicités par leur maire et par les notables de la région pour égayer la rue principale que doit emprunter dans quelques jours une délégation officielle nationale. Une répétition générale est prévue le lendemain sous le regard critique de quelques éminents membres du parti en inspection. De plus la présence inopinée d'un carrousel gêne considérablement...
2) La légende de l'activiste zélé.
Jeune secrétaire activiste du Parti, le camarade Decebel se fait un devoir d'éradiquer l'illettrisme dans les campagnes roumaines et se propose de participer à cette noble tâche, en attendant la venue d'une institutrice officielle. Son arrivée inattendue au petit village rural de Curuela est appréciée d'une façon plutôt mitigée. En effet, certains vieux rechignent de beaucoup pour retourner sur les bancs de l'école...
3) La légende du policier avide.
Une petite ville de province, à quelques jours du réveillon de Noël. Alexa, un des policiers de la petite cité, attend discrètement une livraison de viande porcine d'un vague parent paysan. Quelle n'est pas sa surprise de se voir livrer un animal vivant et grognant qu'il va falloir occire à la dérobée dans l'appartement. Une mort par asphyxie, dans la cuisine, à l'aide d'une bombonne de gaz semble la meilleure solution...
4) La légende du photographe officiel.
Lors de la visite du président de la République français en Roumanie, les seules photographies officielles montrent que Ceausescu tient son chapeau à la main et que son homologue du monde capitaliste reste coiffé. Un cliché jugé particulièrement ambivalent qui ne peut absolument pas figurer dans les pages du sérieux "Scinteia" l'unique et officiel quotidien du parti destiné aux masses laborieuses.
Tous les habitants du petit village de Vizuresti sont sollicités par leur maire et par les notables de la région pour égayer la rue principale que doit emprunter dans quelques jours une délégation officielle nationale. Une répétition générale est prévue le lendemain sous le regard critique de quelques éminents membres du parti en inspection. De plus la présence inopinée d'un carrousel gêne considérablement...
2) La légende de l'activiste zélé.
Jeune secrétaire activiste du Parti, le camarade Decebel se fait un devoir d'éradiquer l'illettrisme dans les campagnes roumaines et se propose de participer à cette noble tâche, en attendant la venue d'une institutrice officielle. Son arrivée inattendue au petit village rural de Curuela est appréciée d'une façon plutôt mitigée. En effet, certains vieux rechignent de beaucoup pour retourner sur les bancs de l'école...
3) La légende du policier avide.
Une petite ville de province, à quelques jours du réveillon de Noël. Alexa, un des policiers de la petite cité, attend discrètement une livraison de viande porcine d'un vague parent paysan. Quelle n'est pas sa surprise de se voir livrer un animal vivant et grognant qu'il va falloir occire à la dérobée dans l'appartement. Une mort par asphyxie, dans la cuisine, à l'aide d'une bombonne de gaz semble la meilleure solution...
4) La légende du photographe officiel.
Lors de la visite du président de la République français en Roumanie, les seules photographies officielles montrent que Ceausescu tient son chapeau à la main et que son homologue du monde capitaliste reste coiffé. Un cliché jugé particulièrement ambivalent qui ne peut absolument pas figurer dans les pages du sérieux "Scinteia" l'unique et officiel quotidien du parti destiné aux masses laborieuses.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
On ne peut s'empêcher de (sou)rire devant l'énormité, l'absurdité et le surréalisme de certaines de ces étonnantes "légendes urbaines" qui émaillaient l'obscur et fade quotidien du peuple roumain sous la dictature de son autoritaire et vil potentat. Un asservissement inconditionnel et radical, toujours cautionné par les puissances de l'Est comme d'ailleurs de l'Ouest, en approbation ou en hypocrisie.
Bibliographie
L'annuel du Cinéma 2010