Un grand cri dans la nuit et un corps qui s'écrase, quelques étages plus bas, sur la chaussée déserte. Apparemment, Mister Harker est tombé de sa terrasse et sa délicieuse secrétaire, qui habite sur place, rejette toute idée de suicide. L'inspecteur de police Russell qui mène l'enquête finit par découvrir que la gracieuse employée, engagée depuis trois semaines seulement, est en fait une efficace reporter, Pat Morgan, qui travaille au Morning News et que sa présence est liée à quelques investigations journalistiques concernant certaines relations de la victime. Compétente certes, mais guère finaude, car elle communique par inadvertance ses précieuses informations à un collègue, Ted Kord, d'un journal concurrent, l'Express, par téléphone, croyant parler à son rédacteur en chef. En effet, notre second reporter, qui a pu s'introduire dans l'immeuble grâce au badge d'un pandore fort naïf, a pu ainsi recueillir de précieux renseignements sur l'affaire, ce qui aura pour malencontreuse conséquence le licenciement de sa collègue. Il faut dire que les deux plumitifs, malgré le fait qu'ils soient professionnellement rivaux, ont bien des affinités communes et réciproques, surtout affectives, ce qui finira par arranger bien des choses. Mais voilà qu'un second cadavre est découvert, à l'étage du dessous, celui de madame Coby, ainsi qu'une mystérieuse carte, griffonnée de ces mots énigmatiques : "vous allez l'entendre" et un menaçant dessin de serpent, propos lapidaire déjà trouvé, sur un bristol identique dans l'appartement du défunt Harker. Or, il s'avère que dans l'immeuble habite aussi un certain Joe Martini, redoutable mafiosi qui semblait entretenir d'obscurs liens avec le premier macchabée. Lorsqu'on découvre une lettre cachée, écrite par un certain Dennis Fagan, qui fut exécuté sur la chaise électrique, il y a quelques années, l'affaire se complique et prend la direction d'une implacable vengeance qui serait ourdie par un membre de la famille ou un proche du condamné à mort.

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