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CAGLIOSTRO-1929-
Film Muet
Nationalités : Allemagne / France
Titre VO : Cagliostro - Liebe und Leben eines grossen Abenteurers
Durée : 0h58
Réalisation : Richard OSWALD
Assistance à la Réalisation : Marcel CARNÉ
Inspiration : D'après un roman de Johannes VON GÜNTHER
Nota
Version courte, à cause de la disparition du négatif du film.
Résumé
Giuseppe Balsamo, surnommé Alexandre comte de Cagliostro, parcourt très tôt l'Europe entière qu'il fascine par ses nombreux tours de magie, entre charlatanerie et dextérité, souvent impressionnants, ne se privant pas de jouer les guérisseurs et les nécromants, accessoirement fondateur de sectes et gentilhomme de fortune. Dès l'année 1776, il exhibe sa prétendue science d'alchimiste à la Cour d'Angleterre, subjuguant l'assistance par une supposée transmutation de plomb en or. En 1784, il s'installe à Paris dans une somptueuse demeure, en compagnie de la belle Romaine, Lorenza Feliciani, qui était devenue son épouse. Alors que le peuple est de plus en plus mécontent et révolté face à l'arrogance et l'exubérance financières des nobles, Cagliostro fait la connaissance de Jeanne de Valois, comtesse de la Motte, descendante du roi Henri II, vivant dans une grande pauvreté et dont les aristocratiques origines semblent pouvoir être fort utiles à notre fieffé manipulateur. Lors d'une réception qu'il donne, il rencontre aussi le comte de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, qui lui témoigne bien des antipathies et le prince Louis de Rohan, un être faible et crédule, entiché de la reine Marie-Antoinette. Tout ce beau monde va se retrouver dans une sombre escroquerie que les historiens appelèrent l'affaire du collier de la reine qui coûta à Cagliostro un séjour à la Bastille, déjà fort discrédité aux yeux de la monarque à laquelle il avait prédit la guillotine. Finalement obligé de quitter la France, notre bonhomme retourne à Rome où il faillit être pendu, en compagnie de son épouse, par les sbires de l'Inquisition locale, l'accusant de pratiques sataniques.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Premier film d'un metteur en scène allemand, tourné exclusivement en France, pour lequel la totalité du filmage n'excèdera pas une soixantaine de jours, malgré l'évident capharnaüm qui règnait dans les studios où se côtoyaient quelquefois cinq nationalités différentes. Cette bienheureuse restauration de la Cinémathèque Française, qui date de la fin des années 1980, ne permet pas de prendre la pleine mesure de l'oeuvre dont il ne subsiste à l'heure actuelle que seulement la moitié du métrage initial.
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Bibliographie
- Der Film-Kurier du 9 avril 1929
- Der Film numéro 15