Assis derrière une grande table ovale, dans la salle à manger de la villa Santo Sospir, à Saint Jean Cap-Ferrat, Jean Cocteau s'adresse à la caméra, en quelques plans fixes, (éloigné, rapproché, gros plan) pour un message destiné à la jeunesse de l'an 2000. Il glose sur l'éternel progrès, vire dans la science-fiction en parlant de l'antigravitation et de la mystérieuse Porte du Soleil des Incas, évoque le twist, la jeunesse de son époque, entre deux choses, l'auto-stop, la poésie et les poètes, Erik Satie.
Réalisé un an avant son décès, ce court métrage, un peu narcissique et désuet, n'apporte rien de plus au mythe "Jean Cocteau" derrière sa lourde datation millénariste.