Une œuvre magnifique, d'un John Ford qui fut, paraît-il, grandement impressionné et passablement influencé par des rushes visionnés de "L'aurore" de Murnau, qui allie, dans son émouvante dramaturgie, avec une puissance évocatrice indéniable, une constante sensibilité à fleur de pellicule, avec discrétion et pudeur, et un étonnant et féroce antimilitarisme rageur qui culmine dans la scène anthologique d'un groupe de soldats qui exige et impose à leur odieux et obséquieux commandant, de se suicider.