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UN PROPHÈTE-2009-
Nationalité : France
Durée : 2h29
Date de sortie en France : 26/08/2009
Genre : DRAME
Themes
Prisons
- cinéma français -
Rêves et cauchemars
- cinéma français -
Homosexualité masculine
- cinéma français -
Milieu scolaire
- cinéma français -
Chômage
- cinéma français -
Drogue - trafic
- cinéma français -
Autres Récompenses
* Prix MELIES 2009 : Meilleur Film Français
* 2009 : CANNES 2009 : Grand Prix du Jury
* 2009 : FESTIVAL de LONDRES : Prix du meilleur film
* 2009 : Prix Louis-Delluc
* 2009 : Prix du meilleur acteur européen pour " Tahar RAHIM "
* 2010 : Prix Lumière de la critique internationale : - Meilleur réalisateur "Jacques AUDIARD "
- Meilleur acteur Tahar RAHIM
* 2010 : Globes de Cristal : - Meilleur film
- Meilleur acteur Tahar RAHIM
* 2010 : Étoiles d'or du cinéma français : - Meilleur film
- Meilleur réalisateur Jacques AUDIARD
- Meilleur scénario Jacques AUDIARD, Thomas BIDEGAIN, Abdel Raouf DAFRI et Nicolas PEUFAILLIT
- Meilleur compositeur Alexandre DESPLAT
- Meilleur producteur Pascal CAUCHETEUX
- Révélation masculine de l'année Tahar RAHIM
Distributeur : UGC Distribution
Visa d'exp. : 110809
Résumé
Désormais majeur, le jeune Malik El Djebena est dorénavant incarcéré en centrale, pour une durée de détention de six longues années. Bénéficiant d'aucune aide financière extérieure, il travaille quelques heures par jour à l'atelier de couture de la prison et devra vite prendre ses marques sur les tacites règlements intérieurs et les alliances inter-clans qui régissent la "bonne" marche occulte de l'établissement pénitentiaire. C'est donc dans le groupe de César Luciani, un caïd local d'origine corse, qu'il se retrouve en protection, après le vol brutal de ses baskets, lors d'une promenade. Mais faire partie d'un clan impose des règles strictes et des obligations draconiennes. Malik devra éliminer, à l'aide d'une lame de rasoir dissimulée dans sa bouche, un certain Reyeb, en transit dans la prison, et qui est un gênant témoin à charge pour nos Méridionaux, dans un procès en instance. C'est donc après avoir perpétrer son exécution, que le garçon est véritablement admis dans la sphère de Luciani et de ses acolytes. Parallèlement, Malik suit des cours d'alphabétisation et apprend discrètement les rudiments de la langue corse. Devenu l'homme de confiance du caïd, alors même qu'une partie des prisonniers corses est libérée ou transférée dans une prison de Bastia, notre garçon bénéficie désormais de permissions de sortie qu'il va utiliser à la fois pour les sombres affaires de règlements de comptes de son parrain, mais aussi pour mettre en place un discret trafic de cannabis avec Ryad, un pote de toujours. Pendant ce temps, en prison, les détenus d'origine arabe, en surnombre, dirigés par un certain Hassan, prennent de plus en plus d'assise et de pouvoir.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Epoustouflante plongée dans l'univers carcéral, avec un acteur étonnant de justesse et de virtuosité en la personne de Tahar Rahim, jusqu'à présent confiné dans des rôles secondaires voire accessoires, une oeuvre qui confirme à nouveau la place prépondérante que tient Jacques Audiard dans la cinématographie française. Mention particulière à Niels Arestrup, qui lui par contre, n'a plus rien à prouver.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
L'analyse est complète mais pèche par sa durée, une bonne demi-heure superflue (en tous cas pour qui ne raffole pas spécialement de cogne et de valdingue). Eu du mal à comprendre l'abondance de plans ou leur redondance, cette manie propre à Jacques Audiard de partir du fouillis... Fermé les yeux aux scènes appuyées. Trouvé étranges les diversions qui feraient songer à David Lynch par leur côté équivoque. Déploré le maniérisme qui affleure par moments. Estimé que César (Niels Arestrup) ça va bien mais point trop n'en faut... On gigote donc bien sur son siège au bout d'une heure. Toutefois, l'ensemble finit par tenir la route : excellent aperçu de "la mentale" qui sévit d'un bout à l'autre de la chaîne carcérale et transpire au dehors ! Des Corses oui, ils tempêtent suite à ce portrait peu élogieux, mais ces comploteurs auraient pu tout pareil être Italiens ou Basques, c'est l'accent mafieux que le cinéaste a voulu illustrer... L'action en dit long sur les conditions de survie en milieu pervers (taules, entreprises !), suicides remontés par la presse, je vous donne du sens, ainsi qu'au titre "Un prophète", interprétable à l'envi... D'entrée de jeu, on a envie de douceur pour ce jeune et on passe tout le film à suffoquer car au bout du tunnel la lumière persiste ! Une suite, et qui expliquerait ces voitures roulant au pas des dernières images, serait dans les tuyaux ?
Bibliographie