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FEMMES DEMON-1958-
Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : She demons
Durée : 1h18
Film Inédit en salle en France
Themes
Distribution
Distributeur : Astor Pictures Corporation
Résumé
Une grave tempête sur la côte ouest des States vient de provoquer le naufrage du yacht "Absalom" et rejeter quatre rescapés sur une île mystérieuse qui ne semble figurer sur aucune carte maritime actuelle. Les chanceux protagonistes survivants dont la capricieuse Jerrie, fille du richissime magnat Turner qui avait financé le périple maritime, vont rapidement découvrir d'intrigantes traces dans le sable, mi-humaines, mi-animales. De retour de quelques investigations dans les alentours, alors que d'inquiétants roulements de tambours s'élèvent au loin, Fred Makin, le responsable du petit groupe, Jerrie et Sammy Ching, un sympathique Asiatique découvrent leur camp saccagé et leur compagnon, un marin du nom de Kris Kamana, transpercé de deux radicaux coups de lance. Non loin de là, sur le rivage, flotte le cadavre d'une horrible créature, à l'impressionnante dentition fort tranchante. Une expédition à l'intérieur des terres dévoile l'existence de plusieurs femmes prisonnières qui servent de cobayes à quelques nazis survivants de la Seconde Guerre Mondiale dont le responsable, un certain colonel Karl Osler, surnommé dans le passé "le boucher", pratique d'obscures et odieuses expériences, dans son laboratoire souterrain, sur l'effacement des disgrâces et des cicatrices, pour la gloire du Troisième Reich et aussi pour faire retrouver la beauté à son épouse Mona, gravement défigurée. C'est par l'intermédiaire de la lave produite en profondeur (nous sommes à l'intérieur d'un ancien volcan) et de la transformation de cette énergie naturelle en électricité que notre dégénéré Teuton compte à nouveau asseoir la suprématie allemande. C'est sans compter sur l'aviation yankee qui a pris l'île comme site d'entraînement pour leurs bombardements aériens.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 9/20
Quelques incroyables dialogues, dans la version française, lors de plusieurs situations hautement dramatiques, sont tellement risibles et décalés que l'on ne peut s'empêcher de s'esclaffer bruyamment. L'ensemble de la réalisation est du même acabit approximatif et douteux, se partageant entre un kitsch artificiel et débonnaire et des scènes ahurissantes de simplisme et de débilité. Reste que la stupidité dégage aussi quelquefois un certain charme, cinéphilique s'entend.