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ORDINARY PEOPLE-2008-
Nationalités : France / Serbie
Titre VO : Ordinary people
Durée : 1h20
Date de sortie en France : 26/08/2009
Genre : DRAME
Réalisation : Vladimir PERISIC
Prise de vues : Simon BEAUFILS
Distributeur : Pyramide
Visa d'exp. : 114508
Résumé
Réveil matinal dans un casernement anonyme d'un vague pays de l'est, où la douzaine de soldats de la troisième unité est assignée à un rapide départ en bus, alors même que l'état d'urgence est décrété sur la région. Un interminable et monotone trajet à travers monts et vaux pour arriver dans un ancien camp militaire visiblement désaffecté où commence une longue et lassante attente inactive, banale et ennuyeuse, qui semble quelque peu intriguer le jeune Dzoni, une toute nouvelle recrue. Arrive enfin, dans la torpeur moite de l'après-midi, une estafette blanche de laquelle on fait descendre une dizaine de civils qui sont destinés à être exécutés. D'abord vaguement réticent à ce massacre, Dzoni finit par suivre ses camarades. Plus tard, de nouveaux arrivants dans un camion bâché, de nouvelles exécutions. On distribue des bouteilles d'alcool aux soldats qui boivent en quantité, sous un soleil de plomb et de vague culpabilité, jusqu'au prochain arrivage. Puis, en fin de journée, le départ est annoncé, une autre unité militaire doit incessamment rejoindre les lieux pour se débarrasser des encombrants cadavres, faire place nette pour l'Histoire officielle.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
D'une structure narrative et d'une scrupuleuse rigueur proches du documentaire, cette oeuvre hautement tératologique démontre avec acuité et simplicité la banalisation de l'horreur, dans tous conflits armés, que ce soit en récente Serbie, chez les sanglants Khmers rouges ou dans les maladifs délires aryens, lorsque l'être humain laisse son humanité s'annihiler sous la pression des ordres et des supérieurs, la prétendue impunité du collectif, la nécessité d'Etat et bien d'autres balivernes insidieusement entretenues. Ainsi l'acte de tuer se délite de toute notion morale et devient un routinier travail circonstanciel, argumenté comme nécessaire.
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