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ZION ET SON FRERE-2008-
Nationalités : France / Israël
Titre VO : Zion and his brother
Durée : 1h24
Date de sortie en France : 05/08/2009
Genre : DRAME
Réalisation : Eran MERAV
Scénario : Eran MERAV
Prise de vues : Itzik PORTAL
Distributeur : MK2 Diffusion
Visa d'exp. : 118932
Résumé
Une grande complicité lie le jeune Zion, âgé de quatorze ans, à son frère Meir, de trois ans son aîné qui compense un peu l'absence du père, parti refaire sa vie ailleurs et dont les seules nouvelles viennent via un téléphone public sis devant leur immeuble, à des jours et des horaires convenus à l'avance. C'est donc le grand frère qui est chargé d'emmener le garçon chez le dentiste ou qui l'aide à reprendre une paire de baskets supposée dérobée par un jeune émigrant éthiopien. Pendant ce temps, la mère est bien plus préoccupée par son nouveau compagnon, garagiste de métier qui se fait construire une confortable maison sur les hauteurs de la ville. Cette fragile harmonie fraternelle va se trouver sérieusement ébréchée lors du fameux épisode de la récupération des godasses, lorsque Meir rosse copieusement le prétendu voleur qui, prenant la fuite est happé par un convoi ferroviaire lancé à tout allure. Un lourd et pénible secret qui plutôt que de rapprocher les deux frangins, va lentement les séparer, jusqu'à une franche opposition, lorsque Zion prend la défense de la petite amie de son frère, brutalement agressée et humiliée par ce dernier.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Un sympathique premier long métrage qui confirme à nouveau l'évident renouveau, perceptible depuis quelques années déjà, du cinéma israélien, avec cette fois-ci une oeuvre lumineuse et ténébreuse à la fois qui trace finement le portrait d'une adolescence citadine, sur fond d'émotions contradictoires, de culpabilité et de consternation. Une indéniable réussite et un réalisateur à suivre.
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Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
C'est après coup qu'on mesure l'ampleur du combat livré entre les deux frères à partir de cette paire de baskets sans doute pas fabriquée en exemplaire unique ! Meir à la lèvre supérieure retroussée, une tête à claques dès les premières images. La préférence va tout de suite aux doux cadet, teigneux seulement à l'usure, ils se sont toujours heurtés depuis l'enfance, à présent voici l'apothéose... Quand la survie prend le pas sur les goûts, "nécessité fait loi"... Le conflit israëlo-palestinien est mis cette fois en sourdine, les frictions juvéniles fort répandues de nos jours sont seules à l'honneur : la responsabilité fraternelle repose ici sur la mère incroyablement sexy (Ronit Elkabetz dans un registre presque malsain par moments), abritée de ses garçons par un chaud prétendant, puisque les conflits usent et finissent par requérir un bouclier. D'autant que le père véritable s'est fait la malle, il n'existe plus qu'au téléphone, un fantôme de cabine publique toute proche de l'appartement familial. Le stade restreint de langage de Zion et Meir (insultes, coups, câlins de bébés) semble tenir pour beaucoup à cette absence paternelle. Une peinture de moeurs de l'Israël d'aujourd'hui, repérable à la dureté de son expression verbale !
Bibliographie