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DEPARTURES-2008-
Réalisation : Yojiro TAKITA
Scénario : Kundo KOYAMA
Prise de vues : Takeshi HAMADA
Musique : Joe HISAISHI
Autres Récompenses
- Asian Film Awards 2009 : Meilleur acteur (Masahiro Motoki)
- Awards of the Japanese Academy 2009 : Meilleurs acteur, prise de vue, réalisateur, montage, film, lumière scénario, acteur et actrice de second rôle
- Blue Ribbon Awards 2009 (Japon) : meilleur acteur (Masahiro Motoki)
- Hochi Film Awards 2008 (Japon) : Meilleur Film
- Festival d'Hawaii 2008 : Meilleur Film
- Kinema Junpo Awards 2009 (Japon) : Meilleurs Acteur, Réalisateur, Film et Scénario
- Mainichi Film Concours 2009 (Japon) : Meilleurs Film et Son
- Festival des Films du Monde de Montréal 2008 : Meilleur Réalisateur
- Nikkan Sports Film Awards 2008 (Japon) : Meilleurs Réalisateur et Film
- Festival de Palm Springs 2009 : Meilleure Narration
- Festival d'Udine 2009 (Italie) : Meilleure Audience
- Festival du Wisconsin 2009 : Meilleur Film de Narration
- Festival de Yokohama 2009 : Meilleurs Réalisateur, Film, Actrices de complément
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Visa d'exp. : 123552
Résumé
Consciencieux violoncelliste dans un orchestre tokyote, Daigo Kobayashi se retrouve au chômage, après la dissolution de la formation philharmonique et décide de retourner, en compagnie de sa jeune épouse Mika, dans son village natal de Yamagata, habiter l'ancien café de ses parents. Embarrassé par sa gênante situation impécunieuse, il finit par se rendre à l'adresse indiquée par une petite annonce d'un quotidien local concernant un vague travail de collaboration et "d'aide aux voyages", sans précision surnuméraire. Accueilli par une cordiale secrétaire, il ne tarde pas à rencontrer le patron de la petite affaire, le pondéré et bienveillant Ikuei Sasaki qui se révèle gérer une discrète entreprise de pompes funèbres. Par nécessité financière, il accepte finalement l'emploi d'assistant du vieil homme, tout en cachant à son épouse la véritable nature de son étonnant travail. Malgré des débuts plutôt rébarbatifs et difficiles, avec comme première cliente une personne âgée morte depuis une quinzaine de jours, Daigo finit par s'imprégner lentement des ancestraux rites et rituels funéraires, avec leurs fascinants cérémoniaux mortuaires, entre rigoureuse gestuelle codifiée et fondamentale empathie compassionnelle. Mais lorsque Mika apprend insidieusement, par une révélatrice vidéo publicitaire, le "déshonorant" travail de son époux et que ce dernier refuse de démissionner de cet emploi ingrat et souvent hautement déconsidéré, elle choisit en fin de compte de retourner vivre chez ses parents.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Habilement formatée pour inclure tous les archétypes du mélodrame, cette oeuvre bienvenue mérite, malgré ses évidentes structures scénaristiques quelquefois lourdement codifiées, tout notre indulgent assentiment et nos cinéphiliques considérations, n'en déplaise à quelques cérébraux grincheux de Positif ou des Cahiers, préférant gloser sur l'insipide et prétentieux "last von Trier".
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 18/20
Departures = départ en voyage, embarquement. L'au-delà donnant presque envie d'y être ! D'ordinaire, des soins pareils s'appliquent aux nourrissons ou aux gens de scène. Ici pour l'ultime pirouette "une fois sur l'Autre Rive, enfin la paix" : la manière dont le spectateur conçoit la chose est capitale car la caméra explore sous les couvercles, invite à se visualiser dans une autre dimension... C'est traité sans gommer les nausées des croquemorts, de celles qui décoiffent ! Saine réflexion sous ses dehors en demi-teinte. On rit et on s'attendrit, les pires drames de l'existence comportent souvent ce paradoxe. Pour le réalisateur, seul le passage de vie à trépas mériterait notre interrogation, l'enveloppe charnelle étant seulement le repère des survivants, ces malheureux en sursis... L'acteur principal (très bonne bouille de petit garçon !) incarne les mille préoccupations de l'époque présente, l'adaptation aux boulots les plus déroutants, la difficile transmission des enfants nés de parents démissionnaires... Le Japon dépeint rappellerait assez celui d'Oshima dans ses plus belles avancées. Avec un violoncelle qui berce d'un bout à l'autre (la musique ne fatigue à aucun moment), le végétal, le minéral, la bonne chère à l'honneur... Epicurien, plus que je ne l'aurais cru ! Il faut juste supporter la lenteur à se dévider, on peut parler de danse macabre du meilleur goût... Poétique, délicat, dommage que les 2h11 (dues aux plans appuyés sur le jeune couple, emblème du Japon contemporain) et le thème des macchabées fassent reculer, il faut se raisonner avant le déplacement en salle en cet été 2009... Après tout, le retour au néant n'est pourtant rien moins que notre état antérieur dont la conscience entretien le flou... Ah, passer commande de services aussi charmants sur son assurance-vie !
Bibliographie