Fiche Film - ANGES ET DÉMONS

Alors que l'ensemble de la chrétienté s'abîme dans le deuil et le recueillement, après la mort subite du pape, les souterrains laboratoires du CERN (acronyme du Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire) en Suisse, sont victimes du mystérieux vol d'une éprouvette d'antimatière, infimes particules instables résultant d'une récente expérience, à la ravageuse et dangereuse explosivité. Il semblerait que les responsables du téméraire larcin soient un ou plusieurs membres d'une secte secrète, baptisée les Illuminati dont l'existence remonterait au 17e siècle, qui comptait dans ses rangs en fidèle partisan, le célèbre physicien et astronome Galilée, et qui furent pourchassés par la Sainte Eglise pour leurs gênantes théories scientistes. De plus quatre anonymes cardinaux viennent d'être kidnappés et leur mort prochaine est annoncée selon un rythme et un rituel référant à une vengeance expiatoire contre l'Eglise et ses exactions passées. C'est pour cette raison que les services policiers du Vatican dépêchent un de leurs pandores aux States, pour inviter le célèbre professeur Robert Langdon, éminent chercheur / écrivain de l'université d'Harvard, spécialiste de cette mystérieuse engeance historique, à participer à leurs investigations. Débute une épuisante traque dans les sinuosités catholiques de la Ville Eternelle, de la chapelle Sixtine où se déroule le rituel conclave, aux représentations extatiques et mystiques du Bernin à la discrète Eglise Santa Mari della Vittoria, en passant par l'imposante fontaine des Quatre-Fleuves, une sacrée cartographie, ponctuée par d'ecclésiastiques décès spectaculaires et planifiés, en attendant la terrible déflagration finale. Une folle course à la montre (suisse ?) que la Garde du même nom tente de mener à bien, malgré les nombreux morts qui jalonnent et déciment ses rangs et ses agents.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 11/20

Malgré une fin risible, plutôt parachutée qui dévoile et désanctifie un œdipien camerlingue fort séduisant, pour un scénario peu catholique, traversée par un extra-lucide Tom Hanks qui vaticane et vaticine à tous vents, reprenant à nouveau son personnage du médiocre "Da Vinci Code", on peut se laisser marquer (aux fers rouges ?) par cette méandreuse histoire un peu casse-burettes pour ne pas dire plus.

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Bibliographie