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Nationalité :
Kazakhstan97
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 04/03/2009
Récompenses
- British Film Institute Awards 2008, Sutherland Trophy pour le réalisateur
- Cannes 2008, Un Certain Regard
- Prix Spécial, Festival de Cottbus 2008 (Allemagne)
- Muhr Award, Festival de Dubaï 2008
- Festival de Goa (Inde), Paon d'Or 2008
- Festival de Karlovy Vary 2008, East of West Award et Netpac Award
- Festival de Montréal (Nouveau Cinéma 2008, Meilleur Film
- Grand Prix Festival de Tokyo 2008
- Golden Eye, Festival de Zurich 2008
Distributeur : ARP Sélection
Visa d'exp. : 122667
Résumé
Les oreilles du marin et le cœur de la bergère ou... la sourde oreille de la bergère et le cœur du marin...
De retour de la région de Sakhaline où il a passé son service militaire, dans la marine, le jovial Asa regagne sa contrée natale, les vastes et désertiques steppes kazakhes, s'installant chez sa sœur et le mari de cette dernière qui vivent, avec deux adorables bambins, Nuka et Maha, de l'élevage des moutons. Sa présence est à peine tolérée par le maître de yourte et son impossible gaucherie sujette à bien des reproches et des tensions. La seule possibilité pour lui de gagner une réelle autonomie et de posséder enfin un propre troupeau d'ovins, c'est de trouver une épouse. Mais dans la région, les demoiselles en âge de se marier sont plutôt rares et la seule célibataire susceptible de convoler avec notre déterminé prétendant est la fille d'un autre berger, prénommée Tulpan, dont nous ne verrons jamais le visage. Après plusieurs vaines tentatives pour convaincre les parents de la nécessaire union, il va s'avérer que le refus de leur fille est essentiellement physique, la jeune fille n'appréciant guère les oreilles décollées du brave Asa, plutôt contrit de ce stupide rejet auriculaire, infortune secondaire qui n'a pas empêché un certain prince Charles de régner au pays de la perfide Albion, tentera-t-on vainement d'expliquer. Parallèlement à ces perturbantes mésaventures affectives qui incitent le garçon à quitter la steppe pour rejoindre la grande ville, de plus en plus souvent des agnelets meurent mystérieusement après une dramatique mise-bas.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Fort justement reconnu et primé dans maints festivals pour son indéniable fraîcheur, le profond humanisme de son récit et l'étonnante force de vivre qui s'en dégage, cette œuvre douce-amère et lumineuse fait à nouveau la part belle aux nombreux antihéros de la cinématographie, Asa l'amoureux rejoignant, ici son frère tchèque,
Otik le rêveur, dans l'apparente disgrâce pavillonnaire...