Une réalisation correcte, lourdement sur-vitaminée par des prises de vue speedées à l'extrême, alourdie par quelques séquences surnuméraires et fastidieuses telle la longue scène onirique, qui plairont aux habituels spectateurs confondant vélocité et précipitation, esbroufe et rigueur, dans un tourbillon épuisant que souvent rien ne justifie. Néanmoins, Nimrod Antal reste un metteur en scène à la forte personnalité, à suivre et à revoir après les inévitables et nécessaires assagissements.