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LOS BASTARDOS-2008-
Nationalités : Mexique / France / États-Unis
Titre VO : Los bastardos
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 28/01/2009
Genre : DRAME
Réalisation : Amat ESCALANTE
Prise de vues : Matthew UHRY
Récompenses
- Meilleur Réalisateur, Festival de Bratislava 2008
- Second Meilleur Réalisateur, Festival de Lima 2008
- Meilleur Réalisateur, Festival de Mar del Plata 2008
- Meilleur Réalisateur, Festival de Morelia (Mexique) 2008
- Meilleur Film, Sitges Catalonian Film Festival 2008
Distributeur : Le Pacte
Visa d'exp. : 121408
Résumé
Les dures contraintes de l'inhospitalité...
De tout temps, la riante Californie a été un berceau d'aisance et d'opulence pour les autochtones de la région, mais aussi une (faussement) attractive contrée pour les émigrés de toutes origines, plus spécifiquement pour les nombreux clandestins mexicains entrés illégalement aux States, malgré un vaste désert mitoyen et la construction d'un immense mur frontalier dépassant désormais les mille kilomètres. C'est le cas de Jesus et Fausto, obligés comme tant d'autres à louer, durant quelques heures, leurs bras et leur fatigue, pour de maigres travaux sous-payés, entre furtifs creusements de tranchées et discrètes cueillettes de fraises. Mais nos deux dérisoires et miséreux pantins du capitalisme triomphant semblent avoir aussi un autre but, certainement un peu plus lucratif, une sorte de minable contrat pour médiocres tueurs à gages : abattre une épouse séparée de son mari, qui semble plutôt pressé de s'en débarrasser définitivement. Du moins, c'est la version en filigrane qui affleure dans les propos calcinés de la future victime.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Porté aux nues par certains (Libération), vilipendé par d'autres (Positif), le film ne mérite ni autant d'éloges flatteurs, ni autant d'opprobres incendiaires. Ses quatre-vingt dix minutes mexicaines recèlent effectivement bien des longueurs et des afféteries surnuméraires, mais aussi, par-delà les facilités et les futilités de la narration, quelques éléments puissamment pertinents, d'une sourde émotion universelle.
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Bibliographie