Une superbe réussite (pour un premier long métrage) qui réutilise les canons et les schèmes des classiques du polar américain, plus spécifiquement la noirceur radicale du
"Faucon maltais" et la géniale dissonance du
"Grand sommeil", sans jamais les calquer ou les piller dans leurs identités propres, réintroduits dans le milieu scolaire actuelle, avec ses étonnantes incongruités et ses irrationnelles logiques scénaristiques.