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DROWNING BY NUMBERS-1987-
Nationalités :
Grande-Bretagne251 / Pays-Bas152
Titre VO : Drowning by numbers
Durée : 1h58
Date de sortie en France : 05/10/1988
Distributeur : Bac Films
Visa d'exp. : 68527
Résumé
Cissie Colpitts surprenant son mari en galante compagnie, le noie dans sa baignoire. Madgett, le coroner de la région, fervent soupirant de la meurtrière conclut à une noyade / crise cardiaque. Tour à tour, ses deux filles vont agir de même avec leurs époux, l'un dans les flots de l'océan, l'autre dans l'anonymat d'une piscine. Les trois Parques triompheront ainsi de l'inutile élément masculin.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Sur les étonnants thèmes du jeu, du chiffre, de la mort violente et de la comptabilité absolue (la perfection des nombres de 1 à 100), une oeuvre souvent fascinante.
Critiques - Commentaires Public
2403
inconnu(e)
Dingue ce film, le genre de film que l'on aime ou que l'on déteste, absurde mais tellement près de ce que nous pouvons représenter en tant qu'homme, de la bidoche à petits asticots. C'est terrible, tellement drôle, froid, peut-être moins dans ce film, mais ce ciné là c'est presque du ciné pour le ciné. Conseil: allez voir Z00 autre film de Peter Greenaway ... Dément .
2402
signature non-référencée
"Je suis pour un cinéma d'idées complètement cérébral, et échappant à l'obscénité des émotions." Greenaway dixit. Pas étonnant, alors, si son nouveau film atteint des sommets de formalisme (et de snobisme). Alors que "Le ventre de l'architecte" semblait un peu plus à la portée du commun des cinéphiles, Peter "Frimaway" renoue avec son codage pour happy few que nous lui avons vu "chef-d'oeuvrer" dans "Z00". C'est beau, admirable peut-être, mais totalement indigeste. Notre "nouvel Orson Welles" n'a en fait rien compris au cinéma. ABEL CAHA.
2401
Il est intéressant de noter que "numb" en anglais signifie "engourdi" ou encore "paralysé". Ainsi, les nombres sont aussi des "paralysants" : devant une accumulation de nombres, cabbalistiques ou sybillins, on est littéralement pétrifié (de peur, d'angoisse, de découragement devant l'ampleur de la tache de décodage ? ). Paralysé ou engourdi, au point de se noyer irrémediablement... Et c'est ainsi que Greenaway cyniquement tue les spectateurs de ses tableaux qui, littéralement, portent la mort en eux, notre mort médusée.