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NOVEMBERKIND-2008-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Novemberkind
Durée : 1h35
Réalisation : Christian SCHWOCHOW
Prise de vues : Frank LAM
Musique : Daniel SUS
Résumé
Nous sommes en République Démocratique Allemande, dans les années 1980. Une jeune femme cache chez elle un déserteur de l'Armée Rouge soviétique. Ils décident de s'enfuir en laissant Inga, la petite fille de la jeune femme. Vingt cinq années passent.
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Note : 14/20
Cycle universitaire 2008 nantais du cinéma allemand. Une entrée en douceur dans le microcosme d'Inga, ses grands-parents étriqués mais aimants, son amie bain chaud/bain froid et autres excès, leurs habitudes bientôt bouleversées... Arrive cet escogriffe d'écrivain avec sa nouvelle (bizarre qu'Inga lui ouvre son home sans se poser de questions). L'écheveau se dévide avec économie (un peu longuet...), dans une atmosphère fantomatique où la musique alerte lors des passages décisifs : mère et fille se confondraient facilement au début, il faut bien différencier les tons chauds du flash-back et les pastels de la réalité. Des plans très reposants du Lac de Constance en bleu lavande, les fonds d'images sont souvent imprégnés de sépia, raffinées, tout comme la bande-son. Il est donc question d'un réfugié russe, il arbore une expression butée forçant à une protection qui est aussi de la légitime défense !... S'ajoute une petite tête à ménager (Inga bébé). Fuite dans un coffre de voiture conduite par un autre homme... Tout cela peut faire un bon livre... Des histoires identitaires de ce genre, nul doute qu'il y en a eu entre RDA et RFA avant que ce sacré Mur ne tombe ! Dommage que l'écrivain-enseignant au visage émacié demeure une gueule coincée, rien de rien du séducteur, rien à faire, je n'ai pas su m'attacher à ce personnage beaucoup trop sévère pour un rôle de cette ampleur (et ne dois pas être la seule). Saisissant contraste d'Inga et son regard limpide, compréhensible qu'elle fuie, son teint de pêche, ironiquement conservé par l'eau froide, espère beaucoup en la vie. Beaucoup de santé à braver les éléments, LA pulsion à foncer vers sa vérité : on croirait une Hanna Schygulla en prime jeunesse !