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LE CIEL PEUT ATTENDRE-1943-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Heaven can wait
Durée : 1h52
Date de sortie en France : 26/06/1946
Réalisation : Ernst LUBITSCH
Inspiration : D'après la pièce de théâtre Anniversaire de Leslie BUSH-FEKETE
Prise de vues : Edward CRONJAGER
Musique : Alfred NEWMAN
Produit par Ernst LUBITSCH
Distributeur : 20th Century-Fox
Visa d'exp. : 4396
Résumé
Henry Van Cleeve, un riche Américain, meurt dans sa soixantième année. Il se présente de lui-même aux portes de l'enfer, persuadé que sa vie de séducteur impénitent, le condamne définitivement dans l'au-delà. Commence un long entretien avec sieur Lucifer à qui il retrace sa chaotique existence, ses nombreuses conquêtes et amours divers, mais aussi ses années de félicité conjugale. Arrivé au terme de la discussion, son interlocuteur l'expédie au ciel où il mérite, malgré tout, une place.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Peut-être le film le plus connu de Lubitsch, une merveille d'humour et de tendresse.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Un grand classique d'Ernst Lubitsch sur l'adultère qu'un homme se reproche d'avoir commis malgré une épouse fidèle et resplendissante à ses côtés. Film réalisé pendant la seconde guerre mondiale, sorti en 1946, de retour des affrontements, l'indulgence prévalait sur ces petits dérapages masculins. Laura est si belle qu'Henry Van Cleeve doit la tromper pour être sûr de ses armes, surtout qu'elle lit en lui, parfois avant lui (bien aimé le coup de la bedaine qui rassure) ! On a l'impression d'être à la caméra tellement celle-ci se faufile au ras des acteurs jouant au chat et à la souris... Héroïque tempérament de la dame avec ce mari facétieux (la fameuse incitation de "fermer les yeux" chère à nos grands-mères, le célibat pour une femme a longtemps été une disgrâce, quant au divorce, il balbutiait en ce temps-là même outre-Atlantique...). Poésie, humour et réflexion se succèdent, l'amour saute aux yeux, hormis la fausse note de la maladie grave, la beauté balayée du jour au lendemain et qui fait foncer notre homme directement chez Lucifer.
Bibliographie