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ILS NE MOURAIENT PAS TOUS MAIS TOUS ÉTAIENT FRAPPÉS-2005-
Documentaire
Nationalités : Belgique / France
Durée : 1h20
Date de sortie en France : 08/02/2006
Genre : DOCUMENTAIRE
Themes
3e âge
- cinéma français -
Employé(e)s de maison
- cinéma français -
Milieu ouvrier
- cinéma français -
Inspiration : D'après l'essai "Souffrance en France" de Christophe DEJOURS
Prise de vues : Antoine MEERT
Distributeur : Bodega Films
Visa d'exp. : 108384
Résumé
Deux réalisateurs tentent d'illustrer l'affirmation de maints psychologues, de l'étroite relation entre le travail et la maladie par l'incontournable biais du stress. C'est à travers quatre consultations médicales (une ouvrière, un directeur d'agence postale, une femme de ménage et la responsable d'un magasin, puis par une réflexion plus globale sur l'ensemble de la situation dans notre économie capitaliste, que la dramatique problématique est abordée et analysée.
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Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Certes pas parfait mais indispensable (encore plus depuis cet été 2008 où le Code du Travail français subit quelques accrocs à découvrir au fil du temps). La caméra sur pied limite les angles, il est permis de décrocher des récits très personnels de ces dames (pas un seul monsieur parmi les plaignants, ça manque).Cela n'en reste pas moins UN DOCUMENT, et il s'agit de l'ANNEE 2005 : en 2008, ce phénomène d'isolement des salariés s'est encore amplifié, à des degrés divers toutefois, les patrons ne sont pas tous à épingler impitoyables parce qu'ils ont toujours plus de droits, les exceptions existent. Ce reportage montre les mises à l'index des récalcitrants, affaiblis, niés. Il a le mérite de mettre l'accent sur L'AIDE EXISTANTE, il suffit de trouver le courage et les bonnes personnes, rien n'oblige à subir le pire, et jusqu'au suicide. Personnellement, mon passage préféré sur le dvd, c'est surtout cette Madame Khôl si digne et en même temps si théâtrale, dans "Mon diplôme c'est mon corps" descendue au fin fond de ce que le travail représente pour l'individu identifié à son rôle professionnel sans reconnaissance aucune : faire le ménage comme on peint un tableau de maître, sans cesse recommencé dans l'indifférence, une machine parmi les machines, au point de considérer ses maux, son usure personnelle, comme des pannes venant troubler le cours normal de sa vie.
Bibliographie